L’une des premières choses avec laquelle on doit rapidement se familiariser lors de notre installation dans une nouvelle ville ou un nouveau pays, ce sont les transports en commun. Forcément, dans un autre pays, les différences sont plus importantes.
La première chose qui m’a surprise en rentrant dans une station de S-bahn (métro allemand) et de U-bahn (équivalent du RER) en Allemagne, c’est l’absence des portiques à l’entrée ! Et ça, il faut l’avouer, on en a tous rêvé. Bizarrement, c’est un peu déstabilisant la première fois parce qu’on n’est pas habitué. On cherche, le billet à la main, une machine pour le composter. On se demande si quelqu’un nous surveille pour vérifier qu’on achète notre billet. Mais non, rien, nada, nichts ! Dans ces moments-là, mon coté français rejaillit en moi..et puis, ça devient aussi un jeu de chercher si les contrôleurs sont là, ce qui arrive rarement ! Pour information, le ticket est à 2,50 euros, l’abonnement au mois à 78,50 euros et si vous avez la malchance de rencontrer les contrôleurs, ça vous fera 40 euros.
Mais, ce que j’ai trouvé fabuleux ici sur les quais, ce sontles Infoscreens ! Il n’y a rien de révolutionnaire. C’est juste un écran, aussi grand qu’un panneau publicitaire classique, qui diffuse des infos brèvessur l’actualité (politique, économique, international, people..), la météo, l’image du jour, la citation du jour, des devinettes (de l’humour allemand !), la bande-annonce de film, de la pub (évidemment !) et pleins d’autres.. On raterait presque volontairement notre S-bahn pour rester plus longtemps sur le quai! J’avoue, au début, je regardais surtout les images. Ça défilait beaucoup trop vite pour moi ! Je n’avais même pas le temps de lire et de comprendre la première ligne que ça passait à l’info suivante. J’ai étécomplètement séduite par cette idée et je trouve ça formidable ! Bon, certes, en France on a des journaux gratuits qui nous sont distribués pour être informé, comme le 20 Minutes. Mais si, pour préserver notre planète, on veut réduire la production de papier, ce n’est pas forcément la meilleure solution. Donc, si Bertrand Delanoë me lit…
Sinon d’autres détails, mais qui sont aussi très appréciables : il y a rarement grève (pour ne pas dire jamais) des transports en commun. Les quais et les couloirs des stations sont très propres. Je ne dirais pas que ça sent la rose, mais c’est loin de sentir l’urine à chaque recoin.Mais bon notre RATP, on l'aime quand même. Grâce à elle, on a toujours une bonne raison pour râler. Et râler, on adore !