Je ne savais plus trop comment écrire, l'habitude, sans doute, s'était perdue dans les méandres d'un esprit qui vagabondait d'activités en activités. En réalité, ce fut de belles rencontres mais j'avais tout simplement omis de les consigner dans le carnet.
Vide, il tendait à le devenir; vide de tous propos singulièrement intéressants. Non parce que je n'en avais plus envie, mais plus parce que les têtes blondes, brunes et rousses assises face à moi occupaient une (trop) grande partie de mon temps. Ils n'étaient, au fond, qu'un prétexte pour rester face aux livres perdus dans des rayonnages obscures.