Pendant que certains débattent sur le bien fondé d'une participation au pince fesse le plus huppé du moment (si j'avais été invité, je m'y serai rendu avec grand plaisir) mais ou je n'ai pas bien compris le côté Davos du vin, car à mon avis, c'est bien là que le bas blesse... moi, entre 2 cahier des charges, je bois !
La période des cèpes, abondants cette année, m'a permis d'ouvrir de vieilles quilles qui en ont encore beaucoup sous la pédale :
Madiran, Chateau Bouscasse 2001 : Un nez torréfié, de cassis, fruit noir, pointe encre, note graphite, roche avec un fond toasté. La bouche est charpentée, sapide avec des tanins musclés, ronds, puissants, virils, un peu rigide, sur le cassis, le fruit noir et rouge, une pointe d'encre, et de graphite et un fond torréfié, fumé. La finale est musclée, fraiche, un peu strict, belle persistance de fruit noir et rouge, des notes d'encre, de graphite, de roche et léger torréfié et fumé. TB 90 (16)
Chassagne-Montrachet Morgeot Lamy Pillot 1999 : Un nez fin, évolué, à maturité mais discret de fruit rouge, un peu confit, note champignon, cuir, sous-bois et fond léger moka, classique des vins évolués de la cote de Beaune. La bouche est charnue, structure tendue, avec des tanins ronds un peu accrocheurs, sur le fruit rouge mûr, léger confit, le champignon, sous-bois, fond moka léger fumé, de l'élégance, certes mais pas super expressif. La finale est fraiche, tendue, jolie persistance de fruti un peu confit, de champignon, de moka. TB 90 (16)