Sidéré : lors de la projection du documentaire « L’Ouest américain, au bout des pistes » (que propose actuellement Connaissance du Monde), par une salle archi pleine de retraités.
Supposé que toutes les maisons de retraite du département s’y étaient données rendez-vous.
Le film, réalisé par Eric Courtade, était magnifique, porté par une excellente bande son.
J’y ai retrouvé nombre de souvenirs.
Agacé, toutefois par les commentaires pédants d’un conférencier théâtral et exubérant.
Désolé : par le peu d’engouement que provoquent les séances « Le bouche à oreille », le club de lecture de la Médiathèque d'Agen. Des bibliothécaires enthousiastes qui font un travail remarquable pour trois pelées (le féminin est, dans ce cas, de rigueur) et un tondu dont je fais bien évidemment parti. Leur entreprise ressemble fort à l’action de souffler (et non pisser) dans un violon.
Donner du lard au cochon est bien entendu une entreprise inutile. Et pourtant non. Les lecteurs sont nombreux à fréquenter la médiathèque. Alors pourquoi ne viennent-ils pas à ces séances gratuites et enrichissantes ? L’explication est peut-être dans le manque de relais des autres organisations culturelles de la ville qui s'éclaboussent de leur silence. Chacun joue dans sa cour et ne se mêle pas aux autres. Attitude que j’ai du mal à comprendre . Je ce crois pas qu'il s'agisse de mépris. Une attitude qui trouve probablement son explication à la catégorie sociale et culturelle de l’agenais. Une population brute de décoffrage, où plutôt, fraichement déterrée, qui ne regarde pas au delà de son lopin de terre. Tellement apeuré pour la sécurité de son pré carré, l'agenais soupçonneux s'y terre, s'y confine. Un constat que j’ai moi-même observé. Je tente sans arrêt de tisser des liens, de jeter des ponts, de fédérer autour de projets communs, mais que s’est difficile. Chacun est replié sur soi-même et faire évoluer les choses n’est pas chose aisée.
Rencontré : un couple de professeurs de langue. Elle d’espagnol, lui d’anglais. Dynamiques et sympas avec qui, je l’espère, il sera possible de réaliser des projets plus élaborés que de simples rencontres littéraires.
Allez, il y a de l’espoir !
Refermé, soulagé le dernier « roman graphique de Nate Powell « Any Empire » aux Editions Sarbacane. Oui, je l’ai terminé, mais avec difficulté. Redite graphique, Personnages mal identifié, et puis, rien de bien nouveau ! Les rêves du jeune américain ne se limitent pas au rock et à la guerre. Y'a le sport aussi, et les plaisirs interdits... Que Diable !
Dommage, car le trait vif et le découpage cinglant méritent un scénario plus élaboré.
Travaillé : un texte sur Jacques Sadoul afin de convaincre mes partenaires du Salon de la nécessité de lui rendre hommage dès cette année. Finalement accepté, il sera affiché sur des panneaux, avant que je l’inclue dans ma rubrique Bouquins.