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Y a-t-il une alternative à la prison?

Publié le 04 février 2013 par Radiocampusparis @campusparis

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Ce soir, vous l’aurez compris, nous parlerons de prison. Et toute l’équipe des moutons s’est mise d’accord pour passer son premier coup de gueule de l’année : Le mouton militant fait son grand retour !

Ces dernières semaines, nous nous sommes battus pour que l’Etat français donne des droits à une partie de ses citoyens qui en étaient privés. Mais il y a des citoyens qui ne peuvent pas descendre dans la rue et qui pourtant ont aussi des droits à défendre.

Les personnes incarcérées, privées de leur liberté au nom d’une prétendue dangerosité, n’intéressent pas beaucoup de monde. Soit parce qu’elles sont tellement bien cachées qu’on les oublie, soit parce qu’on ne les considère pas tout à fait comme des citoyens à part entière. Il est grand temps que nous nous y intéressions et commençons par rappeler ce que nous faisons d’elles. Les prisons françaises sont surpeuplées :

En juillet 2012, il y avait 67373 pour 57408 places. Ce qui fait un taux de surpopulation de 140% dans les maisons d’arrêt françaises. Au total deux tiers des établissements pénitentiaires sont en surpopulation.  Selon une Etude de la Commission Pénale de la Conférence des Bâtonniers de France, la superficie de vie d’un détenu est entre 2,4 et 4 m2… Ces conditions sont inacceptables, d’abord parce qu’elles mettent en danger physiquement et psychologiquement les détenus et ensuite parce qu’elles sont contraires à sa dignité d’être humains.

Camus disait que « Nous ne pouvons juger du degré de civilisation d’une nation qu’en visitant ses prisons. »

Ce soir, nous irons encore un peu plus loin, puisque pour nous « nous ne pouvons juger du degré de civilisation d’une nation qu’en regardant ce qu’elle fait de ses délinquants ».

Oui, parce que depuis Camus, les temps on bien changé. Nos politiques ont pris le taureau de la surpopulation carcérale par les cornes en proposant des peines alternatives à la prison. Alternatives parce qu’elles devaient permettre de vider les prisons et parce qu’elles devaient être moins coercitive. Comment fonctionnent ces peines alternatives ? Comment gère-t-on les délinquants quand ils sont à l’extérieur de la prison ? Sont-elles vraiment une alternative solide à la prison ? C’est à toutes ces questions que nous répondra Xavier de Larminat, docteur en sociologie et auteur de la thèse  joliment nommée  La probation en quête d’approbation.

Mais dans Dessine-moi un mouton, on pense qu’il est possible de juger une civilisation aussi par l’implication civique et citoyenne de certains de ses membres. Dans la société civile, loin d’être absolument gagnée par l’individualisme égoïste ambiant, certains de nos concitoyens choisissent d’entrer là où plus personne ne veut seulement regarder. Nous recevons ce soir Yves Januel, membre du bureau du GENEPI, un groupement d’étudiants dont l’objet est le « décloisonnement des institutions carcérales par la circulation des savoirs. »

Présentation : Mélanie

Chroniques : Anaïs, Emile, Lydia, Maxime Zéphyr

Réalisation : Maxime


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