Des études innovations pour se rafraîchir les idées !

Publié le 20 novembre 2012 par Marianne Dekeyser @IDKIPARL
Quelques études, deci delà,  autour de l'innovation pour aller plus loin dans vos pratiques actuelles :
L'étude "Innovation commerciale" (téléchargeable ici) menée par le Credoc, en partenariat avec le Master Distribution & Relation Client de l’Université Paris-Dauphinedéterminent les tendances à l'égard desquelles les distributeurs devront maintenir une veille active, celles qui ne sont pas assez exploitées au regard de la demande actuelle, celles qui apparaissent comme incontournables ou encore celles qui constitueront demain un axe de développement majeur.

Les 5 grands besoins mis en exergue par l'étude et les innovations commerciales correspondantes : la reliance, la défiance, l'hédonisme, l'individualisme/le singularisme et la rassurance stimuleront vos réflexions innovation.


Au sommaire : 

Première partie : la dynamique d'innovation dans le commerce
1. Le rôle de l'innovation dans le commerce
2. Le commerce, secteur en mutation : un contexte qui favorise l'innovation
Deuxième partie : analyse des innovations commerciales : à quels besoins des consommateurs répondent-elles ?
1. Méthodologie
2. Panorama des innovations commerciales en 2011
3. Prise en compte des changements de comportement des consommateurs dans leurs innovations commerciales : analyse sur la période 2009-2011
Conclusion et perspectives
Bibliographie
Annexes


L'innovation collaborative est à la mode : travailler ensemble avec ses partenaires, avec ses clients etc.. mais c'est surtout un levier puissant d'innovation pour qui sait maîtriser le cadre et les objectifs de la démarche.
L'INPI a engagé une réflexion sur la gestion de la propriété intellectuelle dans les pratiques d’innovation collaborative et 
dresse ainsi un état des lieux des pratiques d’innovation collaborative à dominante technologique et de la gestion des questions de propriété intellectuelle. L'étude pointe quelques points clés d’amélioration, aussi bien dans les entreprises que dans les organismes de recherche, afin de faire de la propriété intellectuelle un levier pour les projets d’innovation collaborative.
Si la clé d'entrée est technologique, ne vous y trompez pas cette étude remet les idées bien au clair sur la stratégie, les définitions et permet de sensibiliser sur un sujet jusqu'à présent peu abordé.

Au sommaire :



1 La propriété intellectuelle, au cœur du développement de l’innovation collaborative 
1.1  L’innovation collaborative: un terme, plusieurs réalitésÉtude de cas: Collaboration entre un organisme de recherche et plusieurs industriels
1.2  L’innovation collaborative occupe une part croissante dans les entreprises
Étude de cas: Plateforme d’innovation ouverte 
1.3  La propriété intellectuelle, frein ou levier pour la collaboration?
1.4  Innovation collaborative et propriété intellectuelle: des problématiques différentes selon le type d’acteur
Étude de cas: Partenariat entre un grand groupe et des start-up/PME
1.5  Des difficultés à lever
Étude de cas: Consortium
1.6  Une dimension internationale croissante
Sept enjeux pour intégrer efficacement la propriété intellectuelle dans les projets collaboratifs 
2.1  Établir une stratégie claire d’innovation collaborative
Étude de cas: Partenaires non concurrents
2.2  Définir un modèle de valorisation de la propriété intellectuelle adapté aux enjeux de la collaboration
2.3  Intégrer la gestion de la propriété intellectuelle au cœur du processus de développement
Étude de cas: Consortium entre concurrents
2.4  Développer une culture interne de la propriété intellectuelle
Étude de cas: Collaboration entre une PME et un organisme de recherche
2.5  Définir une gouvernance adaptée
2.6  Développer une culture commune d’innovation avec ses partenaires
Étude de cas: Consortium
Étude de cas: Constructeur / intégrateurs et fournisseurs
2.7   Utiliser la propriété intellectuelle comme levier d’accélération de la collaboration

Conclusions et recommandations
Annexes
A.1  L’innovation collaborative: principaux fondements théoriques
A.2  Glossaire
A.3  Liste des personnes rencontrées et citées dans l’étude

L'innovation sociale pour l'inclusion active : étude de neuf bonnes pratiques européennes

Les neuf villes du réseau en faveur de l’inclusion active, EUROCITIES-NLAO, ont effectué des recherches sur les pratiques innovantes pour l'intégration active au niveau local.
Ces expérimentations montrent comment les nouveaux défis et tendances sociales incitent constamment les gouvernements locaux à s'adapter et à développer de nouvelles manières de mettre en œuvre des politiques d'inclusion active. Les réflexions ont notamment porté sur des exemples de partenariats novateurs, des approches intégrées, la gestion de situations complexes et de groupes défavorisés dans la société, ou encore sur les approches ascendantes (bottom-up).

Quelques résultats :
Les exemples présentés permettent de conclure que l'innovation sociale pour l'inclusion active au niveau des villes peut prendre trois formes différentes.

L'impulsion de partenariats novateurs

Les villes sont de plus en plus impliquées dans de nouvelles formes de coopération pour promouvoir des approches intégrées. À Copenhague, une stratégie commune entre les services sociaux et les administrations chargées des questions sanitaires et d'emploi a été préparée. Cette stratégie offre aux personnes vulnérables des voies simples pour faire face à leurs problèmes de santé et de chômage. À Birmingham, un programme de sensibilisation aux arts rassemble les principales organisations artistiques de la ville afin d'offrir des programmes de sensibilisation adaptés aux personnes issues des quartiers défavorisés. Participer à des programmes artistiques contribue souvent à améliorer l'estime de soi et les compétences sociales.

Le développement de nouvelles façons de traiter les problèmes sociaux et de fournir des services à la population
Les villes travaillent sur des solutions aux problèmes actuels de la société ainsi que de groupes ayant des difficultés spécifiques, comme les migrants sans-abri à Stockholm, les enfants des rues à Cracovie, ou les personnes handicapées à Sofia. Ces bonnes pratiques insistent notamment sur la création d'approches holistiques pour relever les défis auxquels font face ces personnes, tout en essayant en même temps à les inciter à participer pleinement à la société.

La promotion de nouvelles manières d'agir ou de nouvelles attitudes et perspectives
Les villes sont le principal support des approches ascendantes (bottom-up) pour l'inclusion active des citoyens les plus vulnérables. À Brno, après consultation avec les usagers des services, les ONG et les acteurs publics, le nouveau centre d'information sur les services sociaux accueille dans un lieu unique et gratuit tous les citoyens ayant besoin d'informations spécifiques sur les services sociaux. Autre exemple, à la suite de vastes consultations avec les citoyens issus de quartiers défavorisés, la ville de Rotterdam a investi dans des jardins communautaires afin de créer des emplois verts pour les personnes à risque d'exclusion sociale, de renforcer la cohésion sociale et d'améliorer l'environnement global dans ces districts. À Roubaix, des consultations se sont tenues sur les moyens qui permettraient une amélioration du bien-être dans les zones défavorisées en travaillant avec des groupes de d'habitants d'horizons très différents. À Bologne, un magazine en ligne fait pour et par les jeunes, leur donne l'occasion d'apprendre en faisant. Cela renforce leur créativité et leurs compétences de communication, et facilite également leur transition des études vers le monde du travail.
A l'heure de l'implication des parties prenantes pour innover et de l'innovation 'inversée', ou quand la créativité vient des pays émergents, s'inspirer des 'contextes de difficultés extrêmes' ouvre également des perspectives neuves ou peuvent remettre en question certaines certitudes.
Le rapport est disponible en anglais uniquement.
Enfin, connaissez-vous les treize projets de « plates-formes mutualisées d’innovation » pour une croissance verte ?ou comment rendre plus accessibles des technologies "vertes" aux ETI et PME 
Voici un petit aide-mémoire qui donnera peut-être du relief à votre feuille de route innovation 2013, pour en savoir plus, rendez-vous sur le salon Pollutec !

 « Eco-Ex », portant sur la création d’une plate-forme concernant la valorisation des coproduits issus de l’agriculture tropicale, de l’industrie agroalimentaire et de la pêche, coordonné par le pôle de compétitivité Qualitropic à la Réunion ;

- « Ecotox Rovaltain », portant sur la création d’une plate-forme dédiée à l’évaluation et à la prévision des risques sur la santé et l’environnement d’agents potentiellement toxiques, coordonné par l’association de préfiguration Pôle Ecotox en région Rhône-Alpes ;

- « Greenerbat », portant sur la création d’une plate-forme de formation et de tests des performances énergétiques des bâtiments, coordonné par le pôle de compétitivité S2E2 en région Centre ;

- « Hydroref », portant sur la création d’une plate-forme de services pour le développement de nouveaux procédés, matériaux et matériels utilisés dans les réseaux d’eau, coordonné par le pôle de compétitivité Hydreos en régions Lorraine et Alsace ;

- « Improve », portant sur la création d’une plate-forme concernant la valorisation des protéines végétales, coordonné par l’entreprise Tereos en région Picardie ;

- « Moissannes Gazéification », portant sur le développement d’une plate-forme d’essais pour les technologies gravitant autour de la gazéification de la biomasse, coordonné par l’entreprise Eneria en région Limousin ;

- « S2P », portant sur la création d’une plate-forme concernant le secteur des produits plastiques intelligents, coordonné par l’association Pôle Européen de Plasturgie en région Rhône-Alpes.