Marque employeur : et si les entreprises considéraient plus le jiriki ?

Publié le 04 février 2013 par Eogez
Seth Godin est vraiment inspirant, et un auteur "remarquable" ! Dans la version originale de son dernier livre "The Icarus Deception", un mouvement amplifié sur la plateforme Kickstarter.

Deux concepts japonais sont invoqués : tariki et jiriki. Il s'appuie dessus pour marquer la différence entre l'économie post-industrielle et l'économie connectée. Selon lui, la crise actuelle marque le déclin d'un modèle économique, remplacé par celui où "être conenctés" prend une toute autre dimension.
Dans le mode jiriki (opposé au tariki), en phase avec l'économie connectée, cela reviendrait à avoir des entreprises et de travailleurs :
  • osant tester de nouvelles alternatives
  • challengeant le status quo
  • n'attendant point de permission ou de moments parfaits, pour faire avancer les choses
  • attachant une importance au travail émotionnel (réaliser un travail intéressant et original vs réaliser un travail conforme, sans prise de risques)
Les apports d'une telle perspective, d'une telle posture plus proactive, peuvent être positifs en interne (en encourageant les employés à être des pièces maitresse et non de simples rouages) comme en externe (en encourageant les candidats potentiels à ne pas simplement rentrer dans des moules mais à être exceptionnels). Par ailleurs, cela donne plus de chances au bouche-à-oreille positif de fonctionner (amplifiable via les médias sociaux).