Koh Dach ne vous dira peut être rien… A portée de plumes de Phnom Penh, l’île de la Soie déroule ses charmes sur une quinzaine de kilomètres. Le trajet est déjà un trésor : moto, bac pittoresque, pistes rouge-rose, bananiers, vélos, le calme…
Cette île n’est pas une île, c’est un moment, une respiration après l’agitation troublée et chaotique de Phnom Penh. Ce moment, comme partout au Cambodge, il faut savoir le capter et surtout en profiter. Laisser le temps s’arrêter, égrener ses bienfaits, prendre la pause du corps et de l’esprit.
Ce n’est pas qu’il y a des milliers de « choses à faire » ici. Non, plutôt apprécier la lenteur d’un Cambodge traditionnel, celui qui sait vous prendre par la main et vous emmener dans ses coulisses.
Lors d’une quinzaine de jours de voyage, pourquoi ne pas s’accorder une vraie pause ? Prendre un temps pour apaiser son esprit, laisser le bruit et la chaleur de côté ?
C’est ce que propose Roger, expatrié endurci et patron de la Villa Koh Dach, connaissant le Cambodge depuis 20 ans et qui a posé ses valises un beau jour sur un terrain vierge, au milieu des manguiers. Très vite, il sait créer une guest-house familiale et simple. Roger propose une grille de lecture originale de la vie, des croyances et des Hommes. Comme tous les amoureux du Cambodge, son regard est porté avec amour et sans concession. Au gré des ballades en moto, la campagne défile, les pagodes apparaissent décelant rien que pour vous des trésors inestimables.
Roger n’est pas un expatrié comme les autres. Baroudeur en son temps, son regard de sociologue et ancien conseiller d’éducation en France est profondément humaniste. La solidarité, pour Roger, c’est l’action directe auprès de ceux qui en ont besoin, du concret (dispensaire, formation, écoles, aide aux familles…), du quotidien. Cela change de l’approche à peine voilée des ONG se promenant en Lexus et aidant d’un bureau du centre de Phnom Penh ou d’ailleurs…
Koh Dach, l’île aux trésors, est un petit bout d’amitié joyeuse.