Quelqu’un a déjà dit qu’il était présomptueux d’écrire sur Venise, sans doute , la ville qui a le plus fait couler d’encre et qui a été , au cours des siècles adorée par les écrivains, les peintres, les artistes en général qui furent si nombreux a être subjugués par cette ville hors du commun. Je ne suis donc pas le seul, loin s’en faut qui se lance dans ce projet : écrire ses impressions su Venise, essayer de dire pourquoi cette cité m’attire et me plait davantage que Paris, Rome, Vienne Amsterdam, Istanbul et tant d’autres qui pourtant ont toutes, à leur manière, un très grand charme.Aucune ville ne se ressemble et c’est ce qui fait le charme des voyages et de la découverte, mais Venise est indiscutablement à part, unique, sans doute parce que, contrairement a toutes les autres, il n’ y a aucune voiture. Pas de circulation automobile !Quand le visiteur arrive par le pont de la liberté qui relie Venise au continent il se retrouve sur la Plaza Roma où il y a encore des voitures et des cars puis il s’engouffre dans la ville grâce a un vaporetto ou un bateau taxi et il dit adieu, pour le temps de son séjour, aux voitures.Quand je séjourne à Venise j’essaye a tout prix d’éviter d’aller vers la Plaza Roma pour éviter de seulement voir des parkings d’autos. Je me coupe de la civilisation de l’automobile, si envahissante ailleurs.Se déplacer a pied par les petits quais le long des canaux, franchir des ponts ( il y en a des milliers à Venise), utiliser les vaporettos pour traverser le Grand Canal ou le Canal de la Giudecca est un plaisir renouvelé que ne m’ont jamais donné des trajets en car , en métro ou en train. Je ne sais si les vénitiens ne finissent pas par se lasser de ces transports en bateau qui a, sans doute, en hiver, ses inconvénients. Aurai je le même regard si je vivais a Venise et si j’allais a mon travail, à mes rendez-vous en, vaporetto ? Ce mode de transport conserverait il ce côté plaisant ? Mon plaisir ne vient il pas de la découverte, jour après jour, de point de vue originaux ? Là une petite place avec son ancien puit, là encore un petit canal latéral bordé d’immeubles d’un rose ou d’un ocre décrépi, là une série de ponts enjambant un canal, là un vieux palais dont on essaye le temps d’un regard d’imaginer l’histoire.Cette ville envahie de touristes est restée, quoiqu’on en dise, populaire. Il faut quitter les hauts lieux touristiques, San Marco, le pont du Rialto, la Salute et s’enfoncer dans les quartiers pour retrouver les vénitiens. Dirigez vous vers la Via Garibaldi et là enfoncez vous dans le quartier, puis vers San Elena et San Pietro et vous verrez le petit peuple de Venise, le linge multicolore pendre aux fenêtres en travers des rues, les petites boutiques de commerçants à l’ancienne.Il y a donc, à côté de la Venise majestueuse des Palais et des Eglises, une cité populaire et si mon information est bonne, Venise a souvent un maire communiste ce qui peut paraître paradoxale dans cette ville fréquentée depuis des siècles par l’aristocratie.Depuis quelques années j’ai eu le désir et la chance de séjourner chaque année environ un mois dans cette ville et j’ai pris plus précisément mes habitudes à la Giudecca, ce quartier, cette île de Venise située face au quai des Zaterre. Le nom de ce quartier est sujet a discussion : Est-ce le premier Ghetto juif ? Le nom pourrait y faire penser. Est-ce le lieu où étaient exilés les vénitiens jugés indésirables dans la ville ?La Giudecca aujourd’hui n’a rien d’un lieu d’exil, c’est un quartier encore populaire et calme où les touristes se rendent assez peu. J’éprouve un grand plaisir, après la presse dans les rues vénitiennes de retrouver ce calme provincial !
Quelqu’un a déjà dit qu’il était présomptueux d’écrire sur Venise, sans doute , la ville qui a le plus fait couler d’encre et qui a été , au cours des siècles adorée par les écrivains, les peintres, les artistes en général qui furent si nombreux a être subjugués par cette ville hors du commun. Je ne suis donc pas le seul, loin s’en faut qui se lance dans ce projet : écrire ses impressions su Venise, essayer de dire pourquoi cette cité m’attire et me plait davantage que Paris, Rome, Vienne Amsterdam, Istanbul et tant d’autres qui pourtant ont toutes, à leur manière, un très grand charme.Aucune ville ne se ressemble et c’est ce qui fait le charme des voyages et de la découverte, mais Venise est indiscutablement à part, unique, sans doute parce que, contrairement a toutes les autres, il n’ y a aucune voiture. Pas de circulation automobile !Quand le visiteur arrive par le pont de la liberté qui relie Venise au continent il se retrouve sur la Plaza Roma où il y a encore des voitures et des cars puis il s’engouffre dans la ville grâce a un vaporetto ou un bateau taxi et il dit adieu, pour le temps de son séjour, aux voitures.Quand je séjourne à Venise j’essaye a tout prix d’éviter d’aller vers la Plaza Roma pour éviter de seulement voir des parkings d’autos. Je me coupe de la civilisation de l’automobile, si envahissante ailleurs.Se déplacer a pied par les petits quais le long des canaux, franchir des ponts ( il y en a des milliers à Venise), utiliser les vaporettos pour traverser le Grand Canal ou le Canal de la Giudecca est un plaisir renouvelé que ne m’ont jamais donné des trajets en car , en métro ou en train. Je ne sais si les vénitiens ne finissent pas par se lasser de ces transports en bateau qui a, sans doute, en hiver, ses inconvénients. Aurai je le même regard si je vivais a Venise et si j’allais a mon travail, à mes rendez-vous en, vaporetto ? Ce mode de transport conserverait il ce côté plaisant ? Mon plaisir ne vient il pas de la découverte, jour après jour, de point de vue originaux ? Là une petite place avec son ancien puit, là encore un petit canal latéral bordé d’immeubles d’un rose ou d’un ocre décrépi, là une série de ponts enjambant un canal, là un vieux palais dont on essaye le temps d’un regard d’imaginer l’histoire.Cette ville envahie de touristes est restée, quoiqu’on en dise, populaire. Il faut quitter les hauts lieux touristiques, San Marco, le pont du Rialto, la Salute et s’enfoncer dans les quartiers pour retrouver les vénitiens. Dirigez vous vers la Via Garibaldi et là enfoncez vous dans le quartier, puis vers San Elena et San Pietro et vous verrez le petit peuple de Venise, le linge multicolore pendre aux fenêtres en travers des rues, les petites boutiques de commerçants à l’ancienne.Il y a donc, à côté de la Venise majestueuse des Palais et des Eglises, une cité populaire et si mon information est bonne, Venise a souvent un maire communiste ce qui peut paraître paradoxale dans cette ville fréquentée depuis des siècles par l’aristocratie.Depuis quelques années j’ai eu le désir et la chance de séjourner chaque année environ un mois dans cette ville et j’ai pris plus précisément mes habitudes à la Giudecca, ce quartier, cette île de Venise située face au quai des Zaterre. Le nom de ce quartier est sujet a discussion : Est-ce le premier Ghetto juif ? Le nom pourrait y faire penser. Est-ce le lieu où étaient exilés les vénitiens jugés indésirables dans la ville ?La Giudecca aujourd’hui n’a rien d’un lieu d’exil, c’est un quartier encore populaire et calme où les touristes se rendent assez peu. J’éprouve un grand plaisir, après la presse dans les rues vénitiennes de retrouver ce calme provincial !