Avant j'étais gros...

Publié le 21 novembre 2012 par Iamstephanek
Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
...un souvenir (de moi), une décision (que j'ai prise) et tout le chemin parcouru depuis un an (jour pour jour). Il y a un an, le 21 novembre 2011, je décidai de me mettre (enfin?) au régime, de perdre du poids.  Je me rappelle de mon statut facebook à cette date: "Working on the new me".
Pourquoi?
Pour des raisons moins évidentes que celles du surpoids... Mais on ne pense pas à maigrir tant qu'on n'a pas encore pris conscience qu'il nous faut maigrir. Et j'ai été longtemps victime de cette mauvaise perception de moi-même. Déjà, "ma forme" ne faisait pas l'unanimité. Pour certains, j'étais gros. Et je trouvais parfois ceux qui me le disaient détestable car pour d'autres, je ne l'étais pas, j'étais charnu, potelé... (vous savez tous les synonymes politiquement corrects) mais absolument pas gros. Disons que je préférais de loin cette version. Je voyais pourtant mon ventre s'arrondir mais j'avais une expression toute faite pour ceux qui osaient me le faire remarquer: 
C'est la parabole de la réussite
La réalité est que, bien que j'ai vraiment eu besoin de ce régime parce que ma balance s'affolait (elle au moins n'est pas subjective), maigrir était en réalité ma manière d'affirmer les changements que j'opérais sur moi-même (aussi bien physiquement que moralement). C'était une manière d'affirmer de nouveaux choix de vie, de me prouver que j'étais capable d'affronter les difficultés qu'il fallait pour mériter ce que je voulais. 
Quel chemin? 
Cela a été un long, long, très long chemin pour obtenir des résultats. Je me suis aidé du très célèbre, très dur (et très controversé) régime Dukan. Pour moi, c'était près de 5 mois d'alimentation complètement chamboulée pour atteindre la perte de poids souhaité: -20 kilos
Les débuts ont été terribles mais surtout solitaires. Très peu de personnes dans mon entourage savaient que j'avais pris ce pari. Car les gens ont tendance à vous décourager quand vous voulez réaliser des choses, vous rappelant comment cela peut être dur et déprimant. Quand votre entourage vous sait au régime, il a tendance à vous inspecter systématiquement, à la recherche de preuves que votre régime fonctionne. C'est irritant. J'ai gardé le silence sur ce cheminement car, pour moi, la meilleure preuve de réussite serait la constatation par cet entourage de la modification de ma silhouette. Cela est arrivé dans mon cas après 2 mois et demi et 12 kilos perdus. Ma balance témoignait des résultats mais ils n'étaient pas encore visibles à l'oeil nu des observateurs. 
Quels résultats? 
- 17 kilos à la fin. Loin de l'objectif de 20 kilos mais c'est, semble-t-il, ma perte de poids idéale. Après avoir perdu 17 kilos et tout en restant au régime encore un mois, j'ai arrêté d'en perdre comme si mon corps avait trouvé son équilibre. Et depuis 6 mois, j'oscille entre plus ou moins 2 kilogrammes gagnés et reperdus au gré de mon activité sportive. Mais les résultats, bien que satisfaisants, ne témoignent pas assez des efforts qu'il faut fournir pour y arriver. Ils ne disent pas tout ce que l'on apprend sur soi le long du trajet: 
- Les périodes de faim (terrible);
- La volonté de se conformer à un nouveau plan de vie, de s'y tenir, de ne pas tricher;
- Cette manière de garder l'objectif en tête et de ne pas baisser les bras tant qu'il n'est pas atteint; 
- Les subterfuges qu'on emploie pour "tromper" son monde et garder le cap;
- La rencontre avec soi-même que l'on fait sur le chemin; etc. 
Se mettre en régime n'est pas juste une question de perte de poids, c'est un voyage personnel dont je vous partagerais certains aspects dans les prochains jours. Je serai heureux de dire qu'il est possible d'y arriver. En attendant, je suis déjà heureux de dire, aujourd'hui 21 novembre 2012

"Avant j'étais gros, mais ça! c'était avant!"