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Le placement de produits, le seul truc qui fonctionne dans la saison 5 de Fais pas ci, fais pas ça !
Publié le 15 novembre 2012 par PoclatelephageMalgré la miraculeuse apparition de Christiane Potin, je ne me retrouve absolument pas dans cette saison de « Fais pas ci, fais pas ça ». Je félicite au passage le placement de produit, matérialisé par un grand « P », qui est encore ce qui marche le mieux sur moi, parce que j’ai quand même acheté des Marronsuiss’, la semaine dernière, à cause de Christophe, et que je rêve désormais de m’engouffrer un pot de Confipote griottes. Ma mémé m’en achetait quand j’allais la voir, petite. Je suis un peu agacée d’avoir encensé une série qui se repose clairement sur ses lauriers (et qui me pousse à consommer des produits regressifs). Les situations patinent et les personnages piétinent.
J’ai été simplement émue par cette séquence où Renaud Lepic fait un discours sur la création d’entreprise à une classe de prépa HEC, blasée. Mais j’ignore si c’est dû au traitement sensible de la relation père / , qu’entretiennent toujours Soline, devenue snob et élitiste d'un coup, alors qu'elle était alter-mondialiste dans l'épisode précédent,et son géniteur, ou à ma passion pour le sujet.
Fabienne est ridicule dans son périple québécois, dont on ne saisit à aucun moment l’intérêt. La séquence avec la fille « paléo » de ses hôtes est risible. Si Valérie Bonneton veut arrêter la série, qu'elle le fasse, inutile de flinguer le personnage au passage, Fabienne mérite mieux que ce cabotinage grotesque.
La famille Bouley est détestable, de l’hystérique Valérie à la dépressive Thipaine, qui se révèle finalement dans le théâtre.
Les acteurs, à commencer par Bruno Salomone, de plus en plus mauvais, semblent bien se demander ce qu’ils foutent là. Le seul à rester à peu près juste est Guillaume Guillaume de Tonquédec, toujours excellent dans son rôle de père dépassé et compréhensif.Quant à Christiane Potin, je la vénère, et elle m’a arraché le seul éclat de rire de la soirée avec sa liaison avec Henri Krazuki.
Franchement, j’en viens à souhaiter qu’il n’y ait pas de sixième saison.
Quel gâchis !