Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas sommeil. Je me suis éveillée tôt, impossible de refermer les yeux. J’ai allumé la radio pour me tenir compagnie, m’inciter à la faire le plongeon dans les bras de Morphée. Mais la guerres le froid et la misère ont envahi ma chambre et Morphée s’est fait la malle pour des lieux plus paisibles.
Il me fallait me faire une raison je me suis fait les ongles, les ai habillé de Couleur pour vaincre l’obscurité, me mettre de bonne humeur, il me faut au moins deux couches, et puis passer le temps, affronter les frimas, arborer le sourire, faire la nique à la grippe, j’ai pris mes vitamines. Avalé un café, dis bonjour à Georges.
Douchée, habillée, maquillée, suis prête. J’ai oublié quelque chose. Les clés OK, ah oui le téléphone !
Un passage devant le miroir, tout va bien tant que je ne chausse mes lunettes. Tout semble sous contrôle il est temps d’y alleŕ, je n’en ai pas envie, plus encore que
je me demande si cela va cesser. je me souviens que nous sommes lundi, que putain je n’aime pas ça, que je n’ai jamais aimé, d’aussi loin que je me souvienne, qu’il n’est pas de lundi sans sans angoisse, et je recommence à rêver de vacances. Putain, suis pas rendue …
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