«Je n’ai aucune déclaration à faire», c’est ce que nous a répondu Mme Karima Souid, mardi après-midi, lorsque nous lui avons demandé si elle avait réellement présenté sa démission du parti Ettakattol. Contacté par Spot Mag, M. Mohamed Bennour, porte-parole officiel d’Ettakattol, nous a déclaré que son parti n’a pas encore reçu officiellement la démission de Karima Souid. Il a également ajouté qu’il avait appelé la députée au téléphone pour la «convaincre de reconsidérer sa démission dans le contexte actuel, et lui demander d’attendre les résultats des négociations en cours, au sein de la Troika». D’après M. Bennour, Karima Souid ait été «très touchée par ce coup de fil», même si «le dernier mot lui revient », assure le responsable d’Ettakatol. Pour rappel, l’information sur la démission de Karima Souid a fait le tour des réseaux sociaux, après que celle-ci ait publié sur sa page Facebook, une interview de Selim Ben Abdesslem, qui avait démissionné, lui, du parti en octobre 2012. L’ancien député d’Ettakatol affirme y affirme : «Un parti n’est pas un syndicat de carrière. Il est plutôt un outil pour défendre nos idées et contribuer à la transformation de la société. Si on n’y parvient pas, autant quitter le parti». Cette petite phrase assassine aurait-elle décidé la députée, constamment sur le départ, à franchir le pas ? Comme Selim Abdesselem, la députée Karima Souid était un membre actif de la fédération d’Ettakattol en France, et avait réagi, à plusieurs reprises, sur Twitter et Facebook, en dénonçant le «rôle de figurant» et de «vassal» de son parti face à Ennahdha. «Le fait est que, compte tenu de ce qui se passe, nos libertés sont de plus en plus menacées, nous voulons défendre nos libertés», s’inquiétait la députée. L’élue avait même présenté sa démission du bureau politique, mais pas du parti, il y a de cela quelques semaines. Et ce lundi matin, l’adjointe du président de l’ANC chargée de la communication, a encore une fois « vomi la Troika». «Ce n’est plus un parti, c’est un petit club rabougri, renfermé sur lui même, qui refuse de voir, aveuglé par les postes. Bref un véritable gâchis. D’ailleurs moi aussi, je suis sur le départ », menace-t-elle sur sa page facebook. Mais comment prendre au sérieux les menaces de Karima Souid, quand elle ironise, sur la tweet line, en rappelant que « la politique, c’est aussi mentir » !
«Je n’ai aucune déclaration à faire», c’est ce que nous a répondu Mme Karima Souid, mardi après-midi, lorsque nous lui avons demandé si elle avait réellement présenté sa démission du parti Ettakattol. Contacté par Spot Mag, M. Mohamed Bennour, porte-parole officiel d’Ettakattol, nous a déclaré que son parti n’a pas encore reçu officiellement la démission de Karima Souid. Il a également ajouté qu’il avait appelé la députée au téléphone pour la «convaincre de reconsidérer sa démission dans le contexte actuel, et lui demander d’attendre les résultats des négociations en cours, au sein de la Troika». D’après M. Bennour, Karima Souid ait été «très touchée par ce coup de fil», même si «le dernier mot lui revient », assure le responsable d’Ettakatol. Pour rappel, l’information sur la démission de Karima Souid a fait le tour des réseaux sociaux, après que celle-ci ait publié sur sa page Facebook, une interview de Selim Ben Abdesslem, qui avait démissionné, lui, du parti en octobre 2012. L’ancien député d’Ettakatol affirme y affirme : «Un parti n’est pas un syndicat de carrière. Il est plutôt un outil pour défendre nos idées et contribuer à la transformation de la société. Si on n’y parvient pas, autant quitter le parti». Cette petite phrase assassine aurait-elle décidé la députée, constamment sur le départ, à franchir le pas ? Comme Selim Abdesselem, la députée Karima Souid était un membre actif de la fédération d’Ettakattol en France, et avait réagi, à plusieurs reprises, sur Twitter et Facebook, en dénonçant le «rôle de figurant» et de «vassal» de son parti face à Ennahdha. «Le fait est que, compte tenu de ce qui se passe, nos libertés sont de plus en plus menacées, nous voulons défendre nos libertés», s’inquiétait la députée. L’élue avait même présenté sa démission du bureau politique, mais pas du parti, il y a de cela quelques semaines. Et ce lundi matin, l’adjointe du président de l’ANC chargée de la communication, a encore une fois « vomi la Troika». «Ce n’est plus un parti, c’est un petit club rabougri, renfermé sur lui même, qui refuse de voir, aveuglé par les postes. Bref un véritable gâchis. D’ailleurs moi aussi, je suis sur le départ », menace-t-elle sur sa page facebook. Mais comment prendre au sérieux les menaces de Karima Souid, quand elle ironise, sur la tweet line, en rappelant que « la politique, c’est aussi mentir » !