One Day After Peace, le film documentaire de Miri et Erez Laufer arrive en France les 8 et le 9 février dans le cadre du Festival international du Film des Droits de l’Homme de Paris.
Repéré en Israël du festival DocAviv 2012, cette coproduction avec l’Afrique du Sud suit Robi Damelin qui a perdu son plus jeune fils, David, tué par un sniper palestinien alors qu’il armait un poste de contrôle militaire en Cisjordanie.
Robi tente d’entamer un dialogue avec l’assassin de son fils, détenu dans une prison israélienne, et ses parents, sans succès. Elle décide alors de retourner en Afrique du Sud pour voir comment ce pays qui l’a vue naître s’est engagé dans une quête de pardon et de réconciliation après des décennies d’apartheid.
La Commission Vérité et Réconciliation (CVR) fut mise en vigueur peu après la fin de l’apartheid en Afrique du Sud. Quinze ans après, Robi rencontre des responsables de chaque camp impliqué dans le conflit, et essaye de comprendre les motivations qui les poussent à se confronter à leurs victimes et à déclarer publiquement leurs crimes. Le pardon fut-il leur seule motivation ?
La reconnaissance de la souffrance causée peut-elle réellement permettre la réconciliation ?
Miri Laufer est à la fois réalisatrice et monteuse. Elle travaille depuis dix ans en tant que monteuse avec son frère, Erez Laufer. Les recherches qu’elle a menées ces cinq dernières années pour le film One day after peace marquent ses débuts en tant que réalisatrice.
Le réalisateur Erez Laufer a cosigné le montage de deux films nominés aux Oscars : avec Chris Hegedus et D. A. Pennebaker, pour The War Room comme Meilleur documentaire (1993) et avec Laura Poitras, pour My Country, My Country (2006).
Son propre film Mike Brant, Laisse-moi t’aimer a gagné le prix israélien récompensant le meilleur documentaire en 2002, et a fait sa première internationale au Festival de Cannes en 2003 lors de la Quinzaine des Réalisateurs.