House of Cards // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Après Lilyhammer (avec Steven Van Zandt) qui était sa première production originale, Netflix a fait appel à un grand Monsieur du cinéma : j'ai
nommé David Fincher, pour lui offrir une toute nouvelle série : House of Cards. Tellement emballée par le pitch, le service de vidéo à la demande a commandé 26
épisodes qui seront divisés en deux salves de 13. Créée par Beau Willimon à qui l'on doit le très bon Les Marches du Pouvoir (de et avec George
Clooney), House of Cards est une belle et bonne surprise. En effet, dès les premières minutes nous sommes plonger dans l'univers de David Fincher (le
rapport à la caméra, le grain dans la réalisation) et pour cause, c'est lui qui s'est chargé de réaliser le premier épisode. Pas bête, il a surement voulu donner à la série toutes les chances de
séduire un public. Tout en lui donnant aussi ce côté très cinématographique. Bien que cet aspect là de la série ne soit pas le plus important, il n'en reste pas moins l'un des plus séduisant dès
les premières minutes.
Frank Underwood, homme politique rusé et vieux briscard de Washington, est prêt à tout pour conquérir le poste "suprême"...
On sent que les enjeux sont différents avec chacun des personnages mais chacun a aussi une place. Sans compter sur le rapport avec la modernité et la technologie qui a une part assez importante
dans la série sans que l'on ne s'en rende compte. Et quelque chose de discret, les références que Fincher fait à sa filmographie (The Social Network avec le
tableau d'aviron par exemple). Rien à redire, c'est beau, c'est intéressant et raconté avec passion. Pour le moment c'est un premier épisode curieux qui me rappelle une toute autre série
politique malheureusement annulée : Boss. Sans pour autant que cela soit fait de la même façon et que les personnages ne soient les mêmes. Mais je pense que je pourrais aussi
saluer la très courtoise Robin Wright, sa coupe de cheveux et ses lunettes me rappelant donc Kitty (Kathleen Robertson) dans… Boss. Allez, je m'en vais me
plonger dans les douze autres épisodes que Netflix a balancé d'un seul coup, tel un parpaing dans l'eau.
Note : 8.5/10. En bref, soigné et passionnant, un pilote aux allures de série fascinante. Il ne manque plus que la suite pour nous éblouir.