Bunheads // Saison 1. Episode 14. The Astronaut and the Ballerina.
S'il y a bien quelque chose qu'Amy Sherman Palladino a bien compris dans ses séries ce sont les dialogues. Elle nous prouve une fois de plus avec Bunheads
qu'elle peut créer des scènes aux dialogues léchés et succulents. Je me suis donc délecté de la scène entre Michelle et Scotty. Le face à face des deux personnages était tellement jouissif. Le
tout s'achève même sur une magnifique chanson à la fin de l'épisode avec Michelle au yukulele. Michelle continue donc de me passionner. Mine de rien, ce petit bout de femme est tout ce que j'aime
chez Palladino. Et elle parvient chaque semaine à me surprendre. L'actrice est fabuleuse. Elle doit certes beaucoup au scénario de la série qui est lui, déjà très bon, mais peu importe. Il va se
passer beaucoup de choses autour d'elle d'ailleurs cette semaine. Michelle va s'excuser auprès de Godot, et son frère va se pointer, … J'ai même eu envie de lâcher une petite larme lors de la
séquence entre Scotty et Michelle. Je sais, je suis pathétique.
J'ai également bien aimé le personnage de Jordan au début de l'épisode. J'ai trouvé ce personnage intéressant, surtout dans sa confrontation avec Michelle. Ils n'ont pas la même manière
d'entrainer les jeunes filles de l'école de danse et forcément, tout cela était voué au clash. Mais la série n'en fait rien ce qui, dans un sens est pas plus mal. Trop de clash tue le clash. Vous
n'êtes pas d'accord ? Pendant ce temps, Melanie ment à son père. Encore une fois les jeunes filles de Bunheads trouvent le moyen d'être particulièrement fun à suivre. Je trouve ces personnages
tellement actuels, aussi bien dans leurs références (que l'épisode n'oublie pas encore une fois) que dans leur manière de voir les choses. C'est un peu comme cette histoire de roller derby
finalement. De son côté, Boo continue d'être un personnage assez fun à suivre bien que je préfère quand Bunheads se concentrer sur Sasha et sa famille (c'était beaucoup plus
touchant durant les deux épisodes précédents en tout cas).
Note : 6.5/10. En bref, toujours aussi juste et actuelle, Bunheads séduit.