... ou quand l'amour d'une mère est plus fort que tout.
Texte de Jo Hoestlandt
Illustrations de Andrée Prigent
Oskar Jeunesse
Collection Trimestre
Février 2011
Quatrième de couverture : « Il garda un peu trop longtemps ce bébé contre lui. Au bout de ce long moment, il sentit que se séparer de cet enfant qu’il tenait contre son cœur et dans ses bras serait comme s’arracher le cœur, comme s’arracher les bras. Il accepta le miracle. » (p. 13)
L'histoire (présentation de l'éditeur) : Anatole, 60 ans, vit seul et n’aime pas être dérangé. Derrière le mur de son jardin, il y a la voie ferrée et chaque jour, le train passe… Alors qu’il est en train de biner, il aperçoit quelque chose bouger dans l’herbe : un bébé. Une rencontre bouleversante entre ces deux êtres « perdus » qui ont tant besoin d’amour. Une rencontre qui va changer la vie du vieil homme…
Mon avis : Quel beau coup de coeur tout en émotion, en sensibilité, en tendresse, en petits moments de vie et quel clin d'oeil subtil à cette période historique qu'est celle des camps de concentration...
Les couleurs noire et jaune pour rappeler le côté sombre des trains, des camps, la misère et l'étoile de David, les dessins à observer attentivement pour en remarquer des détails : étoile jaune dans l'oeil du bébé, dans le ciel ou sur le livre, un texte avec des mots simples pour évoquer les camps, le courage d'une mère d'abandonner son enfant, une fin heureuse : tout est très bien dans ce court roman illustré (album ?)
Ce livre peut être lu en parrallèle de L'étoile d'Erika, de Ruth Vander Zee.
Ce livre a été adapté au théâtre :