Février 2013
ven 01 20h30
sam 02 17h
dim 03 Relâche
lun 04 Relâche
mar 05 20h30
mer 06 20h30
jeu 07 20h30
ven 08 20h30
sam 09 17h
dim 10 Relâche
lun 11 Relâche
mar 12 20h30
mer 13 20h30
jeu 14 20h30
ven 15 20h30
sam 16 17h
dim 17 Relâche
lun 18 Relâche
mar 19 20h30
mer 20 20h30
jeu 21 20h30
ven 22 20h30
sam 23 17h
dim 24 15h30
lun 25 Relâche
mar 26 20h30
mer 27 20h30
jeu 28 20h30
Représentations avec surtitrage sur écran individuel : 9 février à 17h
12 et 13 février à 20h30
Représentations avec audiodescription :
23 février à 17h
24 février à 15h30
26 février à 20h30
Salle Gémier au théâtre National de Chaillot
Notre compagnonnage avec Denis Podalydès se poursuit. Voici donc un nouvel opus, imaginé en collaboration avec Emmanuel Bourdieu. Ce jeune auteur était déjà le complice de Denis Podalydès pour la création du Cas Jekyll – accueilli à Chaillot au printemps 2011 – et il signe ici le texte de L’Homme qui se hait.
Il aurait pu enseigner la philosophie dans un lycée ou dans quelque université. Peut-être même cela lui est-il arrivé autrefois. Mais il faut croire qu’il y a dans la pensée du professeur Winch une dimension qui résiste à ce cadre. Une inadéquation fondamentale en quelque sorte, sans doute due en grande partie à cette nécessité impérieuse qu’il éprouve de ne jamais « parler en l’air ». Parler est pour cet homme réfléchi ce qu’il y a de plus sérieux au monde. Aussi quand il s’exprime, c’est seulement pour toucher le vrai, pour aller au fond des choses, ni plus ni moins. Ce personnage amusant, sorte de Don Quichotte né de l’imagination d’Emmanuel Bourdieu conjugue un mélange de tendresse et d’ironie. Pour diffuser sa bonne parole, le professeur Winch a fondé l’UPA (Université Philosophique Ambulante). Il est donc un philosophe itinérant, accompagné de son épouse bien-aimée, Madame Winch, et de son fidèle assistant, Monsieur Bakhamouche. Ensemble, ils sillonnent les routes ; de salles communales en théâtres provinciaux, dormant dans des hôtels miteux. Un parcours qui ressemble beaucoup à une errance, entre malentendus et incompréhension avec, à la clef, le désarroi de ce petit-maître face à un monde auquel il est mal adapté.
Hugues Le Tanneur
Durée : 1h40
critique sur Sortir à Paris