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L'Homme qui se hait /Bourdieu Podalydès/costumes Christian Lacroix

Publié le 02 février 2013 par Nathpass
L'Homme qui se hait /Bourdieu Podalydès/costumes Christian Lacroix
L'Homme qui se hait /Bourdieu Podalydès/costumes Christian LacroixCalendrier : Infos pratiques
Février 2013
ven 01      20h30
sam 02      17h
dim 03      Relâche
lun 04      Relâche
mar 05      20h30
mer 06      20h30
jeu 07      20h30
ven 08      20h30
sam 09      17h
dim 10      Relâche
lun 11      Relâche
mar 12      20h30
mer 13      20h30
jeu 14      20h30
ven 15      20h30
sam 16      17h
dim 17      Relâche
lun 18      Relâche
mar 19      20h30
mer 20      20h30
jeu 21      20h30
ven 22      20h30
sam 23      17h
dim 24      15h30
lun 25      Relâche
mar 26      20h30
mer 27      20h30
jeu 28      20h30
 Représentations avec surtitrage sur écran individuel : 9 février à 17h
12 et 13 février à 20h30
 Représentations avec audiodescription :
23 février à 17h
24 février à 15h30
26 février à 20h30
Salle Gémier au théâtre National de Chaillot
 Notre compagnonnage avec Denis Podalydès se poursuit. Voici donc un nouvel opus, imaginé en collaboration avec Emmanuel Bourdieu. Ce jeune auteur était déjà le complice de Denis Podalydès pour la création du Cas Jekyll – accueilli à Chaillot au printemps 2011 – et il signe ici le texte de L’Homme qui se hait.
Il aurait pu enseigner la philosophie dans un lycée ou dans quelque université. Peut-être même cela lui est-il arrivé autrefois. Mais il faut croire qu’il y a dans la pensée du professeur Winch une dimension qui résiste à ce cadre. Une inadéquation fondamentale en quelque sorte, sans doute due en grande partie à cette nécessité impérieuse qu’il éprouve de ne jamais « parler en l’air ». Parler est pour cet homme réfléchi ce qu’il y a de plus sérieux au monde. Aussi quand il s’exprime, c’est seulement pour toucher le vrai, pour aller au fond des choses, ni plus ni moins. Ce personnage amusant, sorte de Don Quichotte né de l’imagination d’Emmanuel Bourdieu conjugue un mélange de tendresse et d’ironie. Pour diffuser sa bonne parole, le professeur Winch a fondé l’UPA (Université Philosophique Ambulante). Il est donc un philosophe itinérant, accompagné de son épouse bien-aimée, Madame Winch, et de son fidèle assistant, Monsieur Bakhamouche. Ensemble, ils sillonnent les routes ; de salles communales en théâtres provinciaux, dormant dans des hôtels miteux. Un parcours qui ressemble beaucoup à une errance, entre malentendus et incompréhension avec, à la clef, le désarroi de ce petit-maître face à un monde auquel il est mal adapté.
Hugues Le Tanneur
Durée : 1h40
 critique sur Sortir à Paris

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