Pourquoi n’y a-t-il pas de conduite du changement dans les
grandes écoles de commerce ?
Le mystère s’éclaircit. Il semblerait qu’elles veuillent
recruter des enseignants chercheurs qui publient. Or, les revues d’économétrie sont
en grand nombre. Résultat : on recrute des enseignants qui parlent de
résultats quantifiables. Les sciences humaines sont disqualifiées.
Je lis actuellement un ouvrage sur les réformes de Thatcher
et fils. L’Angleterre a vécu, vingt ans avant nous, ces phénomènes ridicules.
C’est un résultat du libéralisme. Puisqu’il pense que l’homme
est responsable de tout, donc de la « performance ». Il veut mettre
des mesures partout. Il veut tous nous évaluer. Ultime paradoxe. Un mouvement
qui veut la liberté de l’homme débouche sur son fichage !