#225 Le jour où je me suis infligé Justin Bieber

Publié le 01 février 2013 par Victoireroset @victoireroset

Me demandez pas pourquoi, mais je suis une demoiselle qui aime les défis. Foncièrement curieuse, j’aime ne pas mourir idiote et rester ouverte sur le monde qui m’entoure.

Des millions de disques vendus, personne la plus « suivie » des réseaux sociaux, des millions de fans à travers le monde, des collaborations prestigieuses et des tonnes de producteurs qui s’arrachent la poule aux oeufs d’or : personne ne peut passer outre Justin Bieber. Tout juste majeur, ce petit ex-mécheux a envahit le monde musical des teenager en furie, et malgré mon adolescence révolue depuis longtemps, je suis obligée de connaître l’existence de ce jeune chanteur.

Au bout d’un moment je me dis que je en suis en train de louper la naissance des nouveaux Beatles, de la nouvelle Madonna ou du nouveau Mickaël Jackson… Je me devais d’écouter Bieber, histoire de rester dans le coup et de ne pas devenir totalement ringarde.

Récemment, le mini Timberlake a sorti une version de son album Believe en acoustique. En regardant les prestations du dernier défilé Victoria’s Secret, j’ai vu le jeune homme s’illustrer dans un look total blanc, au côté d’une Rihanna tout de portes-jarretelles vêtue. Il a entonné une version live guitare-voix de son titre : « As long as you love me ». Pas mal. Intéressant même. Alors j’ai fini il y a quelques jours par télécharger son album Believe Acoustic, pour en avoir le coeur net, une bonne fois pour toute.

L’acoustique, c’est un peu mon dada. J’adore les versions pure des chansons pop. Finalement les artistes se prêtent peu à ce jeu, mais on redécouvre à travers des artistes folk certaines reprises pop ou rap vraiment impressionantes. De mémoire, je vous citerais bien Cocoon et sa reprise de « Hey Ya » d’Outkast, ou encore Yaëlle Naïm et son « Toxic » de Britney Spears. Je collectionne les versions « rares » de ces grands titres pop, les compilations JJJ-Like a version, les compilations de Paris Dernière ou de Radio Nova qui se prêtent régulièrement au jeu. Certains titres pop un peu moyen repris en acoustique par leurs auteurs deviennent de vrais bijoux, comme Satellites de September, ou récemment l’album Abbey Road Sessions de Kylie Minogue. Alors Bieber en acoustique, why not ?

Quelle mauvaise idée. Ce fut un grand mélange de gémissement en pagailles. Une fois que vous avez écouté les trois singles de Justin en version acoustique, vous vous dites, « mouais c’est pas mauvais » mais surtout parce que vous connaissiez les versions boîtes à rythme. Puis tout ça se ressemble un peu et au final, j’ai eu l’impression d’un grand vomi prépubère. Rempli de tics insupportables, dignes d’une Aguilera mélangée à une Lara Fabian en mauvaise forme. Bieber montre à travers cet album qu’il a très peu de coffre et il pousse et pousse encore pour essayer de sortir des « vibes » et transmettre un sursaut d’excitation à la pucelle en appareil dentaire.

Au bout de trois chansons, j’ai baissé le son, poussant l’expérience jusqu’au bout. Chaque morceau ressemblait au suivant, devenant une sorte de mashup de 40 minutes où seuls les gémissements émergeaient. Mes oreilles ont saignées et ma sieste fut définitivement interrompue.

Morale de cette histoire : je pourrais dire que je connais ce que je chante Justin Bieber et je pourrais critiquer en connaissance de cause. C’est déjà ça.

A votre avis, je me mets à The Wanted et aux One direction ?

Victoire, qui a mal au crâne.


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