Arrow – Episode 1.12

Vertigo

Saison 1, Episode 12 sur 22
Diffusion vo: The CW – 30 janvier 2013

Après ce qui est arrivé à Thea, la capuche décide de s’attaquer à celui qui est derrière la drogue nommée Vertigo …

Les sites américains nous ont un poil survendu la venue de Seth Gabel dans cet épisode, alias l’agent Lincoln Lee de Fringe. Et il ne fallait pas. Non vraiment pas. Je suis vraiment traumatisé par son horrible surjeu, dans une sorte de mauvaise parodie de Mark Hammill en joker. C’était juste impossible de suivre toutes ses scènes. C’était vraiment une catastrophe. Ce jeu aurait pu passer dans Batman ,la série des années 60. Pas dans Arrow qui se veut sombre et réaliste. Un beau ratage, encore plus appuyé par la pauvreté de ce méchant.

C’est juste un pauvre dealer qui a inventé sa propre drogue. Super … Quoique la fin laisse entrevoir la possibilité d’un retour ultérieur où il serait plus conforme au comte version papier, le méchant de bas étage dont le pouvoir consiste à désorienter les héros avec des ondes. La fin laisse entrevoir cette porte de retour avec l’évocation de la possibilité de dommages cérébraux inconnus. Mais bon, la série sauterait alors le requin puisque les créateurs ont toujours dit vouloir rester à l’écart des super pouvoirs et garder un aspect réaliste à l’ensemble.

Mais à défaut d’être un méchant convaincant, le comte a au moins le mérite de rompre la monotonie du format des épisodes et pousse la capuche à en faire plus que d’habitude, devant faire appel à toutes ses ressources pour parvenir à ses fins. C’est intéressant de le voir évoluer ainsi entre Felicity, la mafia russe et la police. Et par dessous tout, on a Diggle qui le suit tout le temps et balance toujours la super réplique qui tue comme  » Le comte ? C’est un nom encore pire que la capuche ». Sans oublier la mémorable intervention suite à l’excuse pourrie de Oliver à Felicity (« j’avais plus de bouteille »). J’espère que les scénaristes ne vont pas enfermer Diggle dans ce rôle de la touche d’humour. Il mérite mieux. Je ne désespère pas qu’il serve vraiment à quelque chose dans sa croisade. Mais bon, de ce coté, j’ai plus d’espoir avec Felicity. On sent qu’elle est proche d’intégrer officiellement l’équipe et d’être mise dans le secrêt. Ca ne serait que justice et il le faudra bien tant ça commence à devenir ridicule ce que va lui demander Oliver. Mais bon, au moins, ça offre toujours l’occasion d’entendre une excuse tellement pourrie que ça en devient drôle.

Du coté famillial, c’est toujours le calme plat. J’aurais aimé voir Moira et Thea plus impliquées. Thea risque tout de même la prison suite à une liberté scénaristique un peu énorme avec le système judiciaire américain. Il y avait mieux à faire dans le développement psychologique de Thea. Et aussi mieux à faire avec le discours très mal écrit de Laurel à son père quand elle fait le parallèle entre Thea et sa soeur.

Sinon, pour les autres défauts, respect à la police qui n’a aucune piste depuis des mois sur le comte mais hop, pouf, en 5 minutes, ils sont à son QG.
Et il y a aussi toujours le gros problème de la gestion des morts : il est hors de question pour Oliver de tuer un mafieu quelconque mais vas-y qu’il descend les laborantins et gardes de Vertigo sans hésiter. Mouais, mouais … Sans compter que le mafieu apporte un parallèle lourd et inutile avec l’île. Il n’a aucun intérêt puisque dans le flashback, Oliver n’apprend pas la prise de la fausse mort, il ne fait que la subir.

Bref, 6/10

Encore un épisode qui aurait pû être bien plus intéressant avec une écriture plus appliquée et surtout, un Seth Gabel qui n’en fait pas 12 tonnes en trop. Et sinon, vous avez vu l’observateur ? ^^