Quelle est la veritable dimension des reseaux sociaux, plus particulierement des sites dont le contenu est publié par les utilisateurs? Laurent Suply livre une intéressante analyse sur ce sujet. Billet très instructif, qui va dans le sens de ce qu'on peut lire dans l'ouvrage intitulé Linked, écrit par Albert-Lazlo Barabasi.
- une masse est inerte, constituée d'innombrables contributions infinitésimales d'utilisateurs inactifs
- une masse vivante et riche constituée par de très rares contributeurs hyperactifs, les connecteurs
- l'importance de la fonction "commenter", sur employée par les gens de la catégorie 2.
Je suis à peu près certain que c'est la même chose sur LinkedIn, Facebook et consorts. Mais c'est dans l'interconnexion de ces deux ensembles - masse inerte et masse vivante - et la posibilité dont dispose, à tout moment, un membre de la masse inerte de rejoindre le peuple des conencteurs, que réside la valeur de ces outils.
Bref, Flickr ne vit probablement que par la grâce des contributions d'une poignée d'hyperactifs. Mais n'est ce pas le cas d'à peu près tout ce qui existe d'un tant soit peu organisé sur cette terre, d'un parti politique à une entreprise, d'un club de foot à une armée, d'une religion à la société tout entière?