Créative, Molly Ränge est à l’initiative du premier « Lunch Beat » lancé à Stockholm durant l’été 2010 et aujourd’hui étendu à l’Europe, lancé aux États-Unis,… A l’occasion de sa première édition à Bruxelles jeudi prochain (on se rapproche de Lille), Molly revient sur son concept associant la pause-déjeuner à une heure de « clubbing » avec snack et DJ.
Molly, d'où t'es venue l'idée du Lunch Beat ? Par curiosité ! Je me suis demandée ce qui se passerait si je combinais mes deux passions, mon boulot et la danse et ce que l’une pouvait apporter à l’autre. Se caler une « soirée » pendant sa pause déjeuner est vite apparu comme le moyen de transformer cette énergie en créativité dans le travail et en même temps, compenser sa semaine par du vrai temps libre.
Europe, États-Unis, Asie, Afrique du Sud,… comment expliques-tu ce succès ? Le premier réflexe d’un participant est de sortir son smartphone et de partager son expérience à son réseau. C’est là dessus que s’est construit le succès des lunch beat, sur l’enthousiasme des gens à diffuser le concept. Et aussi bien sûr pour l’expérience en elle-même qui fonctionne très bien dans le sens où, si vous retournez travailler avec le sourire et plein d’énergie, ça suscite l’envie chez les collègues de tester la prochaine session.
Côté coulisses, comment s’organise-t-on ?Il faut s’appuyer sur un bon réseau pour relayer l’information et d’un point de vue logistique, s’entourer de personnes qui s’intéressent plus au concept qu’aux bénéfices financiers. Si vous trouvez la bonne accroche alors le coût pour la location de la salle ne sera pas un problème ! Un guide a été édité sur le site, il suffit de s’en inspirer et de se lancer. Sans oublier que ce n’est pas le nombre de participants qui compte, on s’amuse autant à 14 qu’à 400 et puis les choses évoluent naturellement, les groupes se développent au fil du temps.
La lunch beat en vidéo : plutôt bamba ou chenille ? / Lunch beat Bruxelles le jeudi 30 août au Botanique entre 12h00 et 13h00. Participation 12,50 euros.
Crédit photo : Sara Moritz