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La décentralisation

Par Basicinstinct82

Pour une fois, qu’il nous est donné de réviser les politiques publiques, les évaluer à mi-parcours, ainsi que les adapter aux nouvelles exigences environnementales et spacio temporelles, il devient une lucidité accrue d’entrevoir, les réformes structurelles à travers, le creux de l’encrage, du noyau des structures fonctionnelles des pays sous développés, y compris leurs tissus économiques respectifs, de sorte à se faire une approche aussi pourvue en agrégats conceptuels, qu’enrichissante en techniques d’optimisation et de gestion moderne des états, puis qu’on en est au point, où le constat émanant de la mise en œuvre des politiques publiques, laisse émerger une panoplie d’approches théoriques imbriquées, de la gouvernance politique, fortement élaguée de la gouvernance économique, qu’il convient de corriger et surseoir, pour peu et mieux, qu’il advienne, une interjection sommaire pour l’élite, de mettre à profit les acquis des étapes de l’évolution franchies avec succès et les multiples incohérences répertoriées des concepts du dirigisme à l’échelle planétaire, pour réorienter les politiques publiques, en les dotant en substance, d’une marge d’adaptabilité et de modularité, conséquentes.

Ainsi, la politique de décentralisation, amorcée à mon sens, sous l’initiative du développement local, une meilleure dotation en infrastructures de base, à la faveur de l’institution d’un régime libéral, et qui s’est traduite par l’extension des politiques sectorielles et la déconcentration structurelle, revient dans le sillage de mon analyse, consacrée à illustrer et évertuer mes prises de positions épisodiques là-dessus, notamment en ses dimensions réelles et actuelles, l’usage que le gouvernement entend en faire, en unifiant les caisses, les perspectives qu’elle confère, les ébauches de solution qu’elle génère, ainsi que, l’obligation faite à chaque gouvernement de veiller à l’inscription des politiques publiques, dans un créneau anticipatif des grandes dérives, assortie de clauses participatives et contributives, de l’ensemble des acteurs du développement, inclusion faite de la partition bien que supposée contraignante, des injonctions d’infléchissement, mais suffisamment  harmonisateurs, en terme d’adéquation normative et réglementaire, et aux apports inestimables, à en croire, l’adjonction corroborée de l’évolution politique, celle du niveau de maturité, ainsi que les reflux des agrégats locaux, sur la conception et la définition mêmes des procédés du développement à l’échelle globale.

 La prééminence de la politique de décentralisation dans la réforme de l’état, les ajustements et réajustements structurels et sectoriels, est d’autant avérée qu’elle reflète, la confluence résultant du dispositif de redéploiement de l’état, le transfert des compétences et l’homologation des procédés de gestion territoriale avec le rythme de progression de la mise en œuvre, de la déconcentration structurelle, y compris, l’autonomie de gestion financière des collectivités, laquelle devant consacrer, absolument la lisibilité et la conformité de la politique de décentralisation avec les objectifs de développement affichés, puis qu’on se rend finalement compte, que cette déconcentration structurelle, implique, l’ensemble des services publics de l’état, à l’échelle territoriale, d’où un effort requis, afin qu’elle s’accompagne, d’une réglementation axée sur la fragmentation progressive des entités administratives, l’allègement des coûts allié à la modernisation, le décloisonnement des procédures administratives, sans jamais oublier, l’incrustation du rôle de l’état dans ce cas de figure, dans le pilotage et l’harmonisation à la fois des politiques locales et celles publiques de ressort national.

Par ailleurs, le taux de couverture territoriale des services de base, y attribue, une prérogative certaine, à l’action financière des collectivités, qui ne peut émaner que de l’autonomie financière, du moment que la rétrocession d’une part des impôts locaux pour soutenir le développement local, qui obstrue un champ, déjà ambigu, de compétence alternée entre les collectivités de base et les départements de tutelle, n’en est qu’au stade de dotation rudimentaire des collectivités locales, en ressources de développement.

Ceci étant, il importe subséquemment de veiller à ce que la politique de décentralisation ne se réduise, à la création des communautés rurales de développement, bien que leurs rôles, dans l’approche que je me fais du développement local, s’accroissent infiniment et soient pourvus, en agrégats locaux, répondant aux nouvelles exigences des concepts en la matière, car la déconcentration structurelle, nous soumet à des exigences multiples, liées au choix du modèle de développement ambitionné, la technostructure à mettre en place, vue qu’au sein de chaque région et préfecture, se concentre l’ensemble des services publics, ainsi que le mode d’organisation de l’administration territoriale.



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