Elles sont sept. Sept femmes de 18 à 78 ans vivant à New York. Le vendredi soir, elles se retrouvent ensemble pour tricoter… et parler de leurs vies. Il y a Catherine qui cherche l’amour après un divorce. Lucy, elle, doit réussir à élever seule sa fille tout en s’occupant de sa mère âgée et malade. Darwin garde l’espoir de fonder une famille. Et puis il y a Anita qui, à 78 ans, reçoit une demande en mariage de Marty, que ses enfants adultes n’acceptent pas… Au fil de ces soirées du vendredi, des liens se tissent, des amitiés se nouent. Les membres de ce club pas comme les autres forment une sorte de famille dans laquelle on se bat ensemble quand la vie vous met au défi. Au fur et à mesure que ces femmes tricotent, elles dévoilent leurs joies, leurs bonheurs et leurs difficultés d’être tout à la fois femmes, mères, amantes, filles et amies.
Bon, bon, bon, je n’ai encore une fois pas tiré le bon numéro : ce roman n’est absolument pas à la hauteur de sa quatrième de couverture. Voilà, le ton est donné ! Et la véritable critique vient avant tout de l’histoire ; l’écriture quant à elle est agréable et soignée, pas compliquée ni trop simpliste. Mais comme quoi, l’écriture d’un roman ne fait absolument pas tout (même si cela y contribue grandement, soyons honnête)…
Bon, revenons à ce fameux club.. Il s’agit ici normalement de chick lit (de la littérature pour filles) peuplées d’histoires de filles qui normalement devrait m’intéresser puisque je suis un bon public et un peu amatrice du genre (parfois !). Mais là franchement, les histoires s’accumulent, on pourrait très bien être dans un club de hockey sur gazon ou de lecture plutôt que de tricot tellement le tricot est anecdotique… La preuve : on n’assiste même pas à une réunion de ce club.
Au delà de ça, l’histoire se lit bien, elle tire parfois un peu en longueur mais on suit avec plaisir des personnages bien décrits et agréables, bien que parfois, un peu survolés. Ces femmes sont sympathiques, même si certaines n’apportent absolument rien à l’histoire et l’intrigue est franchement facile à deviner et à prévoir. C’est franchement frustrant : la recette aurait pu être bonne mais finalement, non !
Cela m’apprendra à lire un livre avant tout pour son titre !