Jérôme, peux tu te présenter et présenter Shopping Adventure
Jérôme Benoliel 25 ans, président, co-fondateur de la start-up KBRW Ad-venture (éditeur de Shopping Adventure), ancien élève de l’Université Paris Dauphine.Quel a été le facteur déclencheur de cette aventure ?
La société a été crée fin 2009 par 4 co-fondateurs : Arnaud Wetzel (CTO) , Philippe Romano (DG), David Krief (Directeur Commercial) et moi-même.
Nous avons été incubé au sein de Telecom Paris Tech, certainement le meilleur incubateur IT en France et avons également été financé par Oséo Innovation.
Nous avons en plus une équipe de 5 top développeurs avec des anciens de Kelkoo, Kobojo et Orange notamment (qui s’agrandit progressivement).
Le Business Angel Eric Larcheveque (Prixing) nous fait confiance depuis fin 2011 ainsi que d’autres personnalités du monde des affaires.
Shopping Adventure a nécessité 3 ans de R&D.
L’idée de départ était de permettre aux mobinautes de visiter les centres commerciaux grâce à leurs smartphones. Comme toute start-up qui se respecte, l’idée a beaucoup évolué jusqu’à devenir Shopping Adventure, plateforme qui vise à référencer tout le commerce physique français (hors alimentaire) sur site web et mobile.Plusieurs entrepreneurs développant des concepts proche de Milo, sont déjà venu sur ce blog dédié au ROPO et web2store, expliques nous pourquoi vous pensez qu’il y a une place pour Shopping Adventure ?
Nous avons une approche radicalement différente des autres acteurs.Votre Business model et vos premiers chiffres (Nombre d’articles, de magasins, enseigne et visiteurs) ?
Shopping Adventure se démarque des autres acteurs par de nombreux aspects dont le mobile, en effet nous pensons que l’avenir du web-to-store passera avant tout par les smartphones.
Les autres start-up française et dans une moindre mesure Milo aux US ont pensé le web-to-store comme le prolongement des plateforme d’agrégation e-commerce, or nous considérons que ce n’est pas la bonne approche.
Il faut véritablement partir d’une page blanche et demander ce que souhaite, l’utilisateur comme infos avant de se rendre en boutique, et c’est exactement ce que nous avons fait.
A l’heure ou je vous parle nous sommes dans une phase de transition entre web et mobile, ou l’on se doit d’être présent sur les 2 supports en concentrant de plus en plus d’efforts sur le service mobile.
Nous concevons notre service sur mobile indépendamment du site web, là ou pour beaucoup le mobile n’est qu’une simple adaptation du site web.
La seconde différence majeure avec d’autres acteurs c’est que nous sommes les seuls à gérer pour chaque produit toutes les variantes de taille et de couleur par magasin. C’est un élément déterminant pour envoyer la personne concrétiser son achat dans le magasin. (drive-to-store)
Après 2 ans de démarchage et près de 500 rendez-vous commerciaux nous avons signé à ce jour 75 enseignes (mode, bricolage, high tech, meuble), la moitié est deja intégrée sur www.shoppingadventure.fr, elles représentent près de 10 000 magasins en France.Comment comptes tu développer la marque Shopping Adventure ? Proposez vous votre technologie en marque blanche ?
Pour le nombre de produits (sans compter les variantes tailles et couleurs) on a dépassé le million il y a quelques semaines. (NDLA: Bravo)
Je ne vais pas dévoiler l’audience car comme elle double pratiquement tous les 15 jours depuis la sortie du site le 17 septembre, le chiffre que je vais vous donner sera obsolète le temps de publier l’article.
Nous allons investir afin de faire connaitre la marque Shopping Adventure du grand public, nous attendons la sortie imminente du site mobile pour commencé à déployer notre stratégie de communication. Nous avons plusieurs leviers, le premier est une campagne de presse importante, vous risquez d’entendre parler de Shopping Adventure à la télévision et dans les journaux dans les prochaines semaines.Pour répondre à la promesse consommateur, un des enjeux résident dans l’information stock. Quel est votre secret pour amener la plus grande réalité ?
Par ailleurs nous proposons aussi dès à présent notre widget à des sites partenaires.
Le site www.horaire.com par exemple a déjà intégré notre nouveau widget et ses utilisateurs en redemandent.
Les enseignes ont bien compris que la fiabilité de leurs données était le nerf de la guerre.Demain les grands enjeux/chantiers pour Shopping Adventure ?
Le responsable crosscanal de chaque grande enseigne prend cela très au sérieux et préfère souvent ne pas être référencé du tout que d’être référencé avec des données de stocks approximatives. Depuis juin 2011 (arrivée de Google Local Shopping en France) on constate que les enseignes ont bien compris les enjeux majeurs du web-to-store, ce qui était loin d’être le cas avant, nous sommes sur le terrain depuis janvier 2010 donc nous pouvons bien constater l’évolution des mentalités chez les retailers sur le sujet.
Proposer des outils mobiles de plus en plus innovants aux enseignes pour augmenter le trafic de leurs points de vente.Merci Jérôme
Faire coexister le e-commerce et les magasins physiques afin de proposer une plateforme entièrement crosscanal et encore tellement d’autres choses.