Comment j'ai livetweeté #parisweb, depuis Galaxy Tab…
L'événement dure trois jours et est particulièrement dense. Émotion, bonnes pratiques, nouveautés techniques… tout est intéressant et potentiellement tweetable. Il faut donc prévoir suffisamment de batterie pour tenir la journée. Comme il n'y a pas de prise sur place pour recharger, j'emporte deux machines, rechargées chaque nuit, ce qui s'avérera suffisant. Plus précisément deux terminaux tactiles :
- mon habituel iPhone iOS 5 ;
- et une tablette Samsung Galaxy Tab 2 7" sous Android 4.0 (Ice Cream Sandwich) OS — une des versions les plus récentes —, qui m'est prêtée, ce qui est l'occasion de la tester en usage réel. D'où ce compte-rendu.
J'accède à Internet via le réseau wifi mis à disposition pendant l'événement, lequel fonctionne de façon moyennement satisfaisante. J'y pallie avec la 3G du téléphone, toujours suffisante, mais qui monopolise l'iPhone, dont la batterie lâche chaque fois avant la fin de la journée, alors que j'en ai besoin pour la soirée qui s'ensuit, zut !
Un bon client twitter : cela existe-t-il encore ?
Le vrai problème est le choix du client twitter. Aucun n'est satisfaisant… En existe-t-il encore seulement un seul qui soit complet ?
J'utilisais auparavant TweetDeck, sur ordi comme sur smartphone, très satisfaite du suivi multi sujet — une colonne par haschtag, dites-donc, c'est la fête ! —, mais si je réussis à en faire tourner une vielle version sur l'ordi de bureau (voir « Twitter, tu causes trop ! »), celle de l'iPhone plante dés la première commande. Pénible. Je dois donc utiliser l'application Twitter, détestable : elle est peut-être très bien pour bavasser, mais pas moyen d'utiliser ça pour suivre un sujet ou un événement ! Je complète donc par l'appli Echofon, parce qu'elle permet de suivre un haschtag, un seul à la fois, certes, mais au moins. Sur Android, j'utilise docilement l'application disponible, Plume, moche mais fonctionnellement satisfaisante.
Voici donc mon retour d'usage, après trois jours de livetweet intensif :
- la plupart du temps, je suis le haschtag #parisweb sur la tablette, parce que c'est visuellement plus confortable, bien qu'il ne soit pas parfaitement aisé de lire sur l'appli Plume avec sa minuscule typo ;
- je peux y afficher le détail d'un message, retweeter et favoriter, mais sans voir, lorsque c'est le cas, celui auquel il répond ;
- je change donc d'outil dès que j'ai besoin de suivre une discussion, repassant sur l'appli Twitter, puisqu'elle fait ça très bien ;
- lorsque le wifi tombe, pour suivre le haschtag #parisweb, je reprends l'iPhone et me rabats sur le suivi du haschtag sur Echofon ;
- où je peux aussi afficher le détail d'un message, le consulter dans son thread, retweeter et favoriter, chouette, la totale ;
- pour les photos, j'utilise l'iPhone pour la prise de vue puis Instagram pour publier aussitôt sur Flickr et Twitter ;
- enfin, la saisie sur tablette est tellement approximative que, lasse de tweeter des fautes, je passe par l'appli Twitter de l'iPhone pour rédiger tous mes tweets.
Bref, c'est compliqué… Mon voisin semble nettement plus à l'aise avec son appli, Tweetbot, sur iPad.
Saisie sur tablette Android : attention à l'urthugruphe !
Paradoxalement, alors que la tablette est plus grande et présente des touches tactiles plus larges, les erreurs y sont nettement plus fréquentes que sur l'iPhone où les touches du clavier virtuel sont pourtant minuscules.
Les touches de la tablette sont grossières, pas d'autocomplétion, pas de correction orthographique… la saisie sur Galaxy Tab est une horreur ! Je dois regarder mes doigts et vérifier lettre à lettre, c'est laborieux… et je tweete avec des fautes.
J'abandonne la saisie sur tablette, trop laborieuse. Plutôt que ce clavier tactile approximatif, je préférerais écrire directement, avec un stylet ad hoc. Je me contente finalement de quelques notes sur papier, à l'ancienne.
Consécutivement, je retweete plus que je ne tweete, tant pis. Et je favorite les tweets, nombreux, ce qui constitue une trame pour mon prochain compte-rendu.
Je ne sais pas comment garder trace d'un live tweet pour pouvoir vous le partager après coup, mais voici mon reportage photo de Paris Web sur Flickr.
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