La femme marocaine est fragilisée par le grand fardeau qu'elle a sur sa charge; ses parents, ses frères et ses soeurs. Nombreuse sont les jeunes filles qui se sont oubliées, qui étaient contraintes de penser au sort de leurs familles; la maladie du père ou de la mère, le jeune frère qui est à leurs trousses avec ou sans diplôme il est au chômage, donc c'est à elles de payer les conséquences; elles doivent par malheur quitter l'école pour être une domestique à la maison ou ouvrière, l'important c'est de travailler pour rendre service aux autres. Les exemples n'en manquent pas, prenant le cas des jeunes femmes fonctionnaires, qui sans leur volonté se sont trouvées à leurs charges une soeur répudiée, divorcée tirant derrière elle des enfants ou au moins elle attend l'arrivée d'un bébé.
La part du mal est présent chez l'épouse aussi plus l'égoïsme d'un mari qui ne pense qu'à son confort, la femme essaye de gagner le défi en faisant un grand effort pour équilibrer le coté professionnel avec le coté familial mais à force de vivre des contraintes quotidiennes elle craque finalement et tombe dans le mal du stress, de la fatigue voire même de la dépression.
Il est judicieux ainsi, de penser à offrir plus de confort à la femme marocaine, à prendre soin d'elle à l'école, à l'université, à l'usine, à son bureau, à la maison, car elle donne sans attendre de recevoir, elle est généreuse en tout,dans ses sentiments comme dans ses actions. Nous avons besoin finalement de sentir la femme protégée du mal dans toutes ses formes dans notre société.