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Histoire de nom et autres contrariétés

Publié le 01 février 2013 par Julie Fragmentsdereves @ulije
Après m'être longuement creusée la tête en mode quel nom vais-je prendre après mon mariage, j'en ai déduit que pour une femme il n'y a aucune bonne solution.
Oui ça commence mal mais il faut dire qu'entre légalité et tradition pas facile de s'y retrouver.  
1- Prendre le nom de son fiancé.
Si vous avez une profession libérale la question ne se pose même pas, passez votre chemin. Pour les autres c'est une composantes à laquelle il faut penser, suivant le poste et le domaine peut s’avérer discriminant.
Sans parler de ce réseau professionnel durement acquis, toute votre entreprise va découvrir que vous avez une vie privée et si pour l'instant l’événement est plutôt heureux, imaginez leurs têtes condescendantes au moment d'un possible divorce... C'est un des risques lorsqu'on se marie ne nous voilons pas la face (1/3 hors capitale) et quand on est une femme l'épreuve est encore plus lourde.
J'ai le cas en ce moment au travail d'une collègue en plein divorce, ce qui aurait été de la sphère privé chez un de mes collègues masculins se retrouve au cœur de tous les ragots ("et du coup tu crois qu'elles se tape X je les ai vu manger ensemble à midi" c'est du vécu). Je n'ai pas vraiment envie de m'exposer ça, même hypothétiquement.
Sans compter l'affront que peut représenter le fameux droit de l'ex-mari de vous accorder ou non le maintien de son nom comme si l'identité sociale d'une femme dépendait seulement du bon vouloir d'un homme...
Personnellement, la simple idée de changer de nom me donne l'impression de perdre mon identité et de céder à une certaine idéologie patriarcale.  La tradition très peu pour moi.


Histoire de nom et autres contrariétés

Michaels

2- Ne pas changer de nom 
Et avoir un nom différent de ses hypothétiques futurs enfants, si ne souhaitez pas leur transmettre vos 2 noms. Ça brise un peu l'idée de famille officialisée par le mariage, c'est là que le poids de la tradition et la pression sociale rentrent en jeux.
Si vous dites en société que vous ne souhaitez pas changer de nom après le mariage, vous allez voir tous les avis désapprobateurs s'abattre sur vous. J'ai testé pour vous (et avec des cobayes de moins de trente ans, alors je n'ose imaginer avec ma grand-mère).
Vous êtes bonnes à vous justifier à vie sur ce choix (qui n'est pourtant pas d'une modernité dingue). Et puis, vous allez passer à côté de la joie inéluctable de changer vos noms auprès de tous les organismes et institutions chez lesquelles vous êtes référencées, ça serait dommage...
Le poids des traditions est si lourd à porter que même en tentant de m'en débarrasser vigoureusement, il reste toujours un peu accroché... Si bien que je rechigne à ne pas changer de nom du tout.
Pensez aussi que votre fiancé peut légalement prendre votre nom.
3- Accoler les deux noms
Ça fait un nom à rallonge, vous allez avoir un nom différent de celui de votre maris, en utilisant votre nom de jeune fille dans le milieu professionnel et votre nouveau nom dans la sphère privée vous allez devenir schizophrène, vos enfants n'aurons toujours pas le même nom que vous mais nous n'aurez pas le même nom que votre BM ...
Si ce choix a de nombreux inconvénients il n'en reste pas moins qu'il est le seul à allier les impératifs de modernité sans trop bousculer la tradition.
Il serait parfait, à mes yeux, si votre fiancé choisissez lui-aussi de prendre vos deux noms accoler : deux êtres pour une nouvelle famille, deux noms pour créer une nouvelle (id)entité. C'est moderne et terriblement égalitaire.
Pour l'instant mon cœur balance entre la solution 2 et 3... Je me déciderai, sans doute, après le mariage et vous ?

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