Je ne vais plus au cinéma. Pourtant, il n’y a pas encore
longtemps, la chronique cinéma était la plus fournie de ce blog. C'est une question d’arbitrage, selon l’expression
des financiers anglo-saxons : mon temps est rare. Mais ce n’est pas tout.
Ce blog a enlevé au cinéma son mystère.
En recherchant les règles de nos comportements, il m’a
montré que ce qui me plaisait dans les films était des sentiments bêtes, des
questions immémoriales telles que les mystères de l’amitié ou du respect de ses
convictions en environnement hostile. Mais, et c'est là où tout le beau du spectacle s'est évanoui, j'ai aussi compris qu'il est un moyen de
manipulation de masse. Le réalisateur veut influencer nos comportements, nous dire ce qui est bien.
L’artiste serait-il complexé ? Son art ne lui suffit plus ? En France, il n'y en a que pour l'intello, et il trouve son intellect
un peu court ? C'est pourquoi, il a cherché à l’agrandir en empruntant des idées à d’autres ?
Il n’a pas aimé ce
qu’a dit de lui Oscar Wilde ? me suis-je demandé. En tout cas, l’artiste n’est pas un penseur de haute volée. C'est pourquoi je ne vais plus au cinéma.