Neil Marshall est un réalisateur que je trouvais très prometteur, j’avais apprécié Dog Soldier et adoré The Descent (un chef d’ouvre). Je me réjouissais de le savoir à bord de Doomsday un projet de SF post-apocalyptique pensant qu’il allait confirmer son statut récent de maître du cinéma de genre britannique.
Hors il n’en est rien, je suis sorti de la salle complètement sonné par le film que je venais de voir. le cinéaste nous a pondu une grosse série B bien débile ou il a voulu mélanger, Mad Max, New York 1997, des zombies et même Braveheart ! Un mélange de styles qui donne un résultat très confus et parfois même hilarant tellement le rendu est proche de la caricature.
En plus de cela la réalisation est en dents de scies, on passe du très beau au très moche! Idem pour la photo la partie chez les punk ressemble à un vulgaire téléfilm quand à la seconde partie moyenâgeuse (gloops) possède de superbe couleurs. Sans parler du découpage qui est catastrophique rendant les scènes d’actions totalement incompréhensibles.
A trop vouloir s’inspirer des classiques du genre Neil Marshall nous offre au final un horrible patchwork indigeste. Un long métrage à voir uniquement pour la prestation de Rhona Mitra et la course (hilarante) entre une Bentley Continental GT et une Rover de la police Anglaise…
Ma Note : 1/5
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble