Alexandre Moos, pourquoi avoir modifié le parcours par rapport à la première édition?
Nous voulions toucher également le Haut-Valais. J’en ai discuté avec Frédéric Pont, le responsable du parcours; il s’est rendu sur place et a déniché une boucle en dessus de Loèche-la-Souste. C’est un superbe endroit que je connais très bien. Ce sont des routes d’entraînement que j’emprunte régulièrement. Il y a notamment une route dans les alpages très peu empruntée.
Cette bosse n’est-elle pas plus difficile que la montée sur Grimisuat?
Non. Le dénivelé est identique. Grimisuat, c’était plus long. La montée sur Erschmatt et Albinen s’effectue en paliers. Je suis très content de faire connaître ces routes aux cyclotouristes.
En 2007, vous aviez tenu à remporter votre course. La victoire vous tient-elle toujours autant à cœur?
J’étais le plus fort, en 2007, même si Steve Zampieri avait fait un gros boulot. Je ne me suis pas encore projeté dans la course. Je serai à nouveau entouré de copains, des coureurs suisses de BMC, de routiers et de sportifs pratiquant une autre discipline. Je souhaite avant tout que l’état d’esprit et l’atmosphère ressemblent à ce que nous avions vécu en 2007. Ce doit être un grand moment de convivialité. La course, elle, n’a pas beaucoup d’importance.
Un peu plus de 700 participants avaient répondu à l’appel lors de la première édition. Espérez-vous franchir la barre des 1000 coureurs?
Ce serait extraordinaire. Je suis certain qu’on peut y arriver. Ceux qui sont venus en 2007 ne manqueront pas de nous faire de la publicité, d’autant que nous allons améliorer quelques détails et corriger les petits points négatifs de l’année passée. J’avais eu de supers échos de cette première édition. Les coureurs ont surtout été impressionnés par la sécurité mise en place. Les motards, notamment, avaient réalisé un gros travail. Il ne faut toutefois pas oublier que nous empruntons des routes ouvertes et que le danger est toujours présent. La sécurité reste le point essentiel d’une telle épreuve. Cette fois encore, la course sera longtemps neutralisée. Nous roulerons en peloton, à une allure très tranquille, jusqu’au tunnel de Salquenen. Ensuite, chacun ira à son rythme. La course ne sera chronométrée qu’entre Sierre et Crans-Montana.
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