Kimberly McCarthy a été condamnée à mort pour le meurtre en 1997 d'une enseignante à la retraite de 71 ans lors d'un cambriolage au domicile de la victime près de Dallas. Sa première condamnation à la peine capitale, en novembre 1998, avait été renversée en appel, puis confirmée lors d'un deuxième procès en novembre 2002.
Richard Dieter, directeur du Centre d'information sur la peine capitale, explique: "Le fait que les femmes commettent plus rarement les crimes pour lesquels on condamne à la peine de mort permet d'expliquer en partie ce phénomène. En général, elles tuent quelqu'un qu'elles connaissent et le crime n'est pas accompagné de viol, d'attaque à main armée ou d'autres agressions. Aujourd'hui, une affaire comme celle-ci, sur fond d'addiction à la drogue et d'autres circonstances atténuantes, pourrait bien se conclure sans peine capitale".
Le président américain, ne dispose d'aucun pouvoir au sein des 33 États-fédérés sur les 50 qui composent les États-Unis, c'est là une prérogative, quasiment exclusive, de leur gouverneur respectif. Aujourd'hui seuls 17 États ne pratiquent pas cet inique et barbare châtiment. Le gouverneur démocrate du Maryland a annoncé qu’il présenterait cette semaine une proposition de loi pour abolir la peine de mort dans cet État, qui pourrait ainsi devenir le 18e État à renoncer à la peine de mort.
Les États-Unis n'ont pas la même conception des droits de l'homme que les Européens. Lors de sa dernière campagne présidentielle Barack Obama rappelait: "Soutenir la peine de mort pour les crimes les plus atroces, tout en estimant qu'elle doit rester rare".
* Il s'agit de la treizième femme à être exécutée depuis le rétablissement de la peine de mort dans le pays. A la différence des hommes, les afro-américaines constituent une minorité des femmes exécutées aux États-Unis. Le point sur la situation en vidéo, par Amnesty International Kimberly McCarthy*, une femme afro-américaine de 51 ans s’apprêtait à être exécutée par injectio...