Gardons la numérotation du chapitre présentée hier !Le sujet d’aujourd’hui sera donc :
2 : LA TECHNOLOGIE DES EOLIENNES A-T-ELLE PROGRESSE AVEC LE MARCHE ?
Je vous re-propose le schéma constructif d’une éolienne conçue à des fins énergétiques : vous allez immédiatement et sans posséder une formation d’ingénieur me demander s’il s’agit d’un modèle bon à planter en pleine mer ( donc soumis à des problèmes d’enracinement ou d’ancrage sous-marin et à des problèmes de corrosion marine ) ou s’il s’agit d’une éolienne champêtre plantée sur un de nos verts coteaux et loin dans les terres !!! Et vous aurez raison !! Vous aurez d’ailleurs oublié un paramètre important : l’accès à l’éolienne ;son entretien et ses servitudes dans les deux cas sont notoirement différents ……Mais alors me demandez-vous , le marché quel est t-il actuellement ?Dans quelle direction se porte-t-il préférentiellement et où se développerait -il dans un proche avenir ?
Et là je suis forcé de donner immédiatement la parole aux contradicteurs : les terrestres alors vous disent : « Vous détériorez esthétiquement les paysages , de plus vous apportez des nuisances spécifiques , vibrations , bruits etc. et imposez des implantations dues non seulement aux machines mais aussi à la collecte du courant généré etc. .( Pour un mat d'éolienne de 80 mètres, 800 tonnes d'acier et de béton sont injectées à sa base pour les fondations. Cela est très supérieur (par MWh/an) aux quantités nécessaires à la construction d'une centrale de tout autre type )…..
ET les maritimes ne sont pas en reste et leur répondent : « Oh là !Mais les installations offshores c’est le risque que vous faites courir à la navigation si la signalisation tout-temps n'est pas mise en place et ce que vous déclenchez par vos ancrages ou vos bétons sous-marins par modification du milieu halieutique et même celle des pratiques de pèches ….. Vous perturbez les couloirs de transport maritime, les zones d'extraction marines et de ramassages de coquillages etc …. ( BREF / LE CONCERT DES OPPOSANTS !)
Vous venez probablement de sentir que deux groupes de résistance se créent et pour des raisons de nature pas toutes identiques …… Quoiqu’ il en soit la situation en 2013 en EUROPE dépend de la situation venteuse plus ou moins favorable des divers pays de la CEE , de la volonté politique des divers états et de leurs gouvernements passés ou nouveaux et également des conditions économiques et financières qui ont été faites aux compagnies qui se sont lancées dans l’aventure ….Ce sont des points que je redévelopperai plus loin car n oublions pas notre ingénieur : « Qu a cela ne tienne me rappelle l’ingénieur specialiste de procédé …Ce qui m’intéresse moi c’est de savoir si je dois concevoir une machine spécifique pour chacun des deux milieux ou un modèle standard adaptable ! »
Et voici ce qui lui est majoritairement répondu aujourd’hui :
-1 : La différence principale entre un modèle marin et terrestre d’éolienne tient à la nature des fondations, qui lui permettent d’être fixée dans le sol ou ancrée au fond de la mer. Les éoliennes offshore doivent également être très robustes afin de résister aux efforts créés par les masses d’eau alentour, aux courants et marées et à des conditions marines tempétueuses possibles
-2 :Les problèmes de corrosion par humidité saline a régler ne sont pas triviaux
-3 :L’acheminement du courant jusqu’ au reseau ou au « stockage » est plus complexe
CONCLUONS / Pour le moment, une éolienne offshore coûte environ ou 30 à 50% plus cher qu’une éolienne terrestre
A suivre