Etonnant parcours que celui de Wang Li.
Né à Shandong en 1980, il est l’unique fils d’un couple de militaires membres du Parti Communiste chinois.
Il est élevé par sa grand –mère dans un strict cadre militaire jusqu’à l’âge de 7 ans.
Sorti de l’Université en 2001, il décide de partir à Paris, désireux de se couper du cadre sévère dans lequel il a évolué jusque là, au grand dam de ses parents.
Son cheminement intérieur le mène au séminaire Saint Sulpice à Issy les Moulineaux où il se voue à une vie spirituelle pendant trois années.
Parallèlement, il emprunte une voie musicale en entrant au conservatoire de Paris où il étudie le jazz.
Lorsqu’il quitte le séminaire, sa vie s’oriente alors totalement vers la musique et vers… l’amour.
C’est dans le cadre d’un concert rencontre que j’ai eu la chance d’expérimenter l’art de
Wang Li.
Je parle bien d’expérience et ce n’est en rien une erreur de vocabulaire.
Au confluent de la musique occidentale et de la musique orientale, Wang Li compose des morceaux absolument uniques et qui tiennent l’auditoire par le cœur et par l’esprit.
Tandis qu’il joue de la guimbarde – son instrument de prédilection – ou de la flûte traditionnelle à calebasse ou encore qu’il use d’un bol chantant, Wang Li exprime le parcours du chi, l’énergie vitale en devient presque palpable.
Assister à un concert de Wang Li, c’est faire l’expérience d’une réelle communion d’esprit, d’un bien-être serein et complet.
C’est s’envoler au-delà de la musique.
Page sur Wang Li chez Zaman Production : ICI