Beaucoup d’appréhension peut se former à l’idée d’intervenir pour la première fois face à de jeunes lycéens. Comment pouvoir agir en tuteur alors que nous ne sommes âgés que de cinq petites années de plus qu’eux.
Ne sachant pas dans quelles conditions, nous allions travailler, ni où en était l’avancement général du projet, nous avions préparé, pour la première séance, une simple présentation de notre groupe d’étudiants, du projet et des exercices sur le logiciel CATIA. Problème ! Ils avaient déjà eu un briefing où le professeur leur avait présenté le concours Course en Cours.
Par ailleurs nous nous retrouvions avec des groupes de six élèves travaillant sur un seul ordinateur. Conséquence immédiate : L’agitation gagnait les lycéens. Nous avons dû nous adapter en leur attribuant des activités supplémentaires pour ne pas entacher leur productivité.
Bien heureusement, cette petite différence d’âge nous ont permis de pouvoir les encadrer sans trop de mal. Car de leur côté, ces cinq années représentent déjà un fossé qui nous a permis de gagner facilement le statut de « tuteur » dans leurs esprits.
Forts de cette expérience, nous avons préparé pour la deuxième séance plusieurs activités différentes ainsi qu’un planning d’objectifs. Tel des soldats ayant essuyé leurs premiers bombardements, nous savions à quoi nous attendre et nous étions préparés. Le résultat fût au rendez-vous. En tenant chaque élève occupé, nous avons pu les aider plus en profondeur dans leurs travaux et avoir une approche plus personnelle.
Nous avons pour but, à long terme, de leur donner les outils pour être autonome dans leur travail et leur donner les capacités à prendre des initiatives, tout en ayant une approche personnelle pour leur rester accessible.
Par Guillaume Felix et Lucas Steiblin