Les maisons
ont le ventre rond,
elles le poussent en avant
comme si
elles avaient trop vécu
les rues
forment autour
d’elles
de doux anneaux
d’écaille nue qui les étrangle
mais le ciel
au bout des perspectives
s’ouvre infiniment
et puis ce qu’on cherche à fuir –
n’est-ce pas la mer ?
Patricia Laranco