Grace Amey-Obeng, une des femmes de l’Afrique de l’ouest ayant le plus de succès, a construit sa fortune en promotionnant des produits qui mettent en avant la beauté de la peau noire, à une époque où les concurrents, eux, vendent plutôt des produits pour la blanchir. Son empire, qu’elle a monté il y a maintenant 25 ans avec à peine une centaine d’euros, en vaut aujourd’hui plus de 8 millions.
Son groupe, appelé FC, possède 8 succursales au Ghana et exporte au Nigéria, Burkina, Togo, Côte d’Ivoire, Suisse et Grande Bretagne. Mais ce qui la rend encore plus fière c’est d’avoir rallié des centaines de jeunes hommes et femmes à sa cause et au combat qu’elle mène contre le blanchiment.
Grace Amey-Obeng, qui a étudié l’esthétique en Grande Bretagne avant de retourner vivre au Ghana, est âgée de 55 ans. Elle savait qu’il y avait un marché à prendre là-bas et elle a commencé en allant de porte en porte pour faire connaître ses produits. C’est ainsi qu’elle s’est rendue compte à quel point le blanchiment de la peau était répandu. Elle a dit :
« Les femmes détruisent leur peau avec tous ces genres de produits, ceux qui blanchissent la peau, et je me fais un devoir de les assister pour renverser le processus sinon cela risque de devenir un problème social. Avec le soleil d’ici, les dommages du blanchiment sont encore plus grands »
Elle a ouvert sa première clinique avec l’appui financier de sa famille. Elle savait que les banques ne lui prêteraient pas. Elle faisait importer les produits de beauté et s’est rendue compte qu’ils étaient trop chers pour sa clientèle. Elle a donc décidé de créer sa propre marque et de la proposer à des prix raisonnables.
Le nom de sa marque, Forever Clair, est pourtant assez paradoxal. Mais elle répond que dans ce cadre le mot « clair » fait référence à la netteté de la peau et non pas à l’éclaircissement.
« La joie de mettre des sourires sur les visages des gens, c’est ça qui me fait vouloir faire ce métier pour toujours », a dit la femme-entrepreneur.
Malheureusement le blanchiment de la peau est déjà un problème social Madame Amey-Obeng. Mais un grand bravo pour votre réussite.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble