En tous cas cette discipline n’a-t-elle rien d’exact ni de raisonnablement sérieux. Si l’on ajoute à ce facteur celui de la personne qui la pratique, alors le résultat peut-il être doublement douteux, notamment quand le groupe UBS se mêle de faire la leçon dans ce domaine.
UBS a d’ailleurs sorti des experts aux noms prédestinés pour asséner des vérités sur l’année 2013 que n’importe quel gosse aurait pu trouver lui-même, et qui demandent d’ailleurs à être confirmées.
Il y a un certain Kalt, pas très engageant en hiver et un certain Lack, pas mieux loti que le premier et qui doit sans doute avoir des manques.
Et que nous disent ces « éminences »?
Que « «l‘inquiétude des consommateurs et des entreprises reste élevée, que l’économie mondiale devrait donc continuer à avancer avec le frein à main levé, mais tenir du moins le cap» . Fantastique découverte.
Ou encore que: »« le rythme tranquille» de croissance devrait se poursuivre en 2013. et qu’il faudra attendre au plus tôt l’année prochaine pour voir une accélération conjoncturelle durable».
Là où ça devient dramatique, c’est que Lack avoue que »du fait de l’absence d’investissement dans de nouvelles capacités de production, les créations d’emploi sont quasiment inexistantes» Absence d’investissements? Certes, mais à qui la faute? Aux banques qui regorgent de liquidités gratuites et qui refusent tout simplement de les mettre à disposition des créateurs de valeur. Des vrais donc, pas des addicts au jeu.
Le fonctionnaire UBS reste donc dramatiquement sans recul ni autocritique face à ce que son patron lui dit de faire. Il n’est pas employé, il est disciple d’un gourou aux thèses pourtant tout ce qu’il a de plus discutables. Sans parler des casseroles qui presque jour après jour pendent régulièrement et de façon sonore au cul du tacot UBS.