Sollicciano - Ingrid Thobois (Prix Biblioblog)
Marco a été condamné pour meurtre et purge sa peine à Sollicciano, une prison près de Florence. Norma Jean lui rend visite chaque semaine et se laisse moquer, presque insulter par cet homme pourtant cultivé.
Je n’ai pas réussi à terminer ce roman, dont j’ai trouvé le style pas très agréable à lire, un peu lourd, et l’histoire un peu tirée par les cheveux, et surtout plombante. Le lecteur en sait peu sur les protagonistes, et cela m’a gênée pour entrer dans l’histoire. Certes, l’ambiance est assez mystérieuse, mais ne m’a pourtant pas donné envie d’en savoir plus sur Norma Jean, son mari et le fameux Marco, sur leurs relations et le secret ou les actes qui les lient. A lire les avis de ceux qui ont terminé le roman, tout s’explique à la fin, s’imbrique et on comprend les actes de chacun. A vous de voir… car ce roman faisant partie de la sélection Biblioblog, il est certainement bon, et c’est donc moi qui ne suis pas arrivée à entrer dedans.
Assommons les pauvres - Shumona Sinha (Prix Biblioblog)
Une jeune femme est interprète auprès de demandeurs d'asile, mais a du mal à trouver sa place, tiraillée entre sa condition sociale actuelle, où elle est plus ou moins acceptée dans notre société, ou tout du moins où elle a trouvé un métier, et son ancienne condition d’immigrée. Car il semblerait qu’on reste immigré dans sa tête toute sa vie… et elle est écartelée entre les deux cultures. Un état de fait qui la rend un jour agressive, à tel point qu’elle agresse un homme dans le métro. Une agression qui la mènera au commissariat où elle devra répondre aux questions des enquêteurs, et se retrouvera à nouveau mise à nue.
J’ai terminé ce roman en diagonale, n’arrivant à me passionner ni pour cette femme, ni pour les immigrés dont elle s’occupe, alors même que le sujet est brûlant d’actualité.
Ces deux romans ont fait partie de la sélection du Prix Biblioblog 2012.
Zanzaro Circus - Jack-Alain LEGER
Tentée par Daniel, j’ai souhaité découvrir cet auteur et son roman. Malheureusement, je suis totalement passée à côté et ai détesté le style, trop foisonnant et farfelus pour moi, que j’ai trouvé extrêmement fatiguant à lire… ça part dans tous les sens, et il faut être un lecteur très attentif pour suivre le rythme, c’est une véritable logorrhée et je n’ai pas vraiment saisi où l’auteur voulait en venir. J’ai donc baissé les bras au bout d’une petite cinquantaine de pages, prenant tout de même le soin de feuilleter la suite, sans que cela me donne envie de continuer ma lecture.
4ème de couv :
En fanfare, Zanzaro, le clownesque auteur de ce livre, nous invite à le suivre dans le cirque qu'aura été sa vie. On y croise Françoise Sagan, Liz Taylor, Viva Superstar et Derrida. On y souffre avec lui les peines, mais aussi les joies, que lui vaut sa maladie : la psychose maniacodépressive. Comme autant de pop-up surgis sur un écran d'ordinateur, des bribes du passé s'imposent à son souvenir. Et l'on se réjouit de son sens de la dérision. Et on l'accompagne sur la piste d'une vie tout entière consacrée à l'art : à la musique, à l'écriture, à la musique de l'écriture.
«Je jure sur l'honneur, ami lecteur, que je n'invente rien, que ces pages sont du reportage sur le vif. Je n'ai pas d'imagination, mais une mémoire d'éléphant. Et, à 13 ans, disgracieux, obèse, boudiné dans mon costume étriqué, la démarche dandinante et pesante, je suis un éléphanteau.»
Lu également par Lili Galipette (avec un abandon là aussi !).