Le e-commerce évolue un peu plus tous les jours et de nouveaux modèles économiques apparaissent. Être présent sur les places de marché et sur les comparateurs est utile pour une certaine visibilité. Mais d’autres moyens voient le jour. Voilà le résumé d’une étude réalisée par le Journal du Net à propos des services e-commerce par abonnement.
1.Les services d’abonnement ne sont pas nouveaux.
- Depuis quelques temps, on remarque l’apparition de nouvelles start-up spécialisées sur un segment de produits (niches).
- Ces start-up se donnent pour mission de faire découvrir des produits aux consommateurs sans fournir en échange un engagement financier important.
- Ce concept arrive après Groupon et Vente Privée qui ont eux aussi lancé des nouveaux modèles de fonctionnement avec l’achat groupé et le déstockage.
- Le concept de « l’abonnement e-commerce » correspond à des articles sélectionnés par des « personal shoppers » qui ciblent les produits. Ces derniers sont ensuite envoyés en fonction des préférences des clients.
- L’objectif ici est la fidélisation
- La première à se lancer a été l’entreprise ShoeDazzle (Kim Kardashian) qui propose un abonnement à 39,95 dollars par mois donnant le droit d’acheter une paire de chaussures, un sac ou un bijou, parmi les recommandations personnalisées envoyées tous les mois par les stylistes du site. Lorsqu’aucun article ne séduit pas l’abonnée, elle a la possibilité de sauter le mois sans payer.
- Ce modèle de curation de produits inspire. En 2010, Birchbox est lancé. Contre 10 dollars par mois plus les frais de port, les abonnées reçoivent chaque mois un coffret contenant quatre ou cinq miniatures de produits de beauté de marques haut de gamme.
- De nombreuses autres entreprises se sont lancées dans le domaine e-commerce avec abonnement aussi appelé « subscription-based commerce ».
2.L’e-commerce par abonnement en France
- En France, les start-up commercialisant des coffrets de cosmétiques ont été premiers à utiliser ce modèle économique : JolieBoxet, Glossybox et MyLittleBox dépassent les 15 000 abonnées.
- Même en France, l’e-commerce sur abonnement ne se limite pas aux cosmétiques. Inspiré par Shoedazzle, Spartoo a ainsi lancé Stylistclick en novembre 2011. Chaque mois, pour 39,95 euros, les abonnées ont la possibilité de choisir une des paires de chaussures.
- Ce modèle économique s’étend également au domaine du vin. LePetitBallon.com envoie chaque mois à ses abonnés deux bouteilles différentes pour 19,90 euros.
3.Nouveaux secteurs pour l’e-commerce par abonnement
Le secteur masculin
- De plus en plus d’entreprises se lancent surla cible masculine.
- En décembre 2011, Glossybox a importé en France son coffret beauté pour hommes.
- Aux Etats-Unis, des sites de mode masculine se sont emparés du concept comme Frank&Oak. Ses abonnés peuvent choisir cinq articles dans la collection en cours, les essayer et les retourner gratuitement s’ils ne leur plaisent pas pour 50 dollars par mois. Une semaine après son ouverture, il comptait déjà 12 000 membres et suspendait les inscriptions pour ne pas se retrouver en rupture de stock.
Le secteur des biens de consommation courante
- Les cybermarchés, trouvent leurs clients de moins en moins fidèles à cause de ces solutions alternatives.
- Le modèle de l’e-commerce sur abonnement s’étend de nombreux secteurs d’activité et pourquoi pas aux biens de consommation courante?
Conclusion
- 10% des produits pourraient s’acheter de la sorte.
- Sur un marché de retail qui se chiffre en centaines de milliards d’euros, cela laisse à l’e-commerce sur abonnement une belle marge de progression.
- A savoir si ce nouveau modèle économique est assez rentable pour les entreprises...