Musicalement parlant, je suis un peu passé au travers de cette année. Bon, il y a bien deux trois trucs qui m’ont marqués – surtout parce que je ne m’y attendais pas – mais à part ça j’ai énormément du retourner ma bibliothèque en quête de vieux morceaux.
En y réfléchissant, je crois bien n’avoir jamais autant utilisé les fonctions de lecture aléatoire que ces dix derniers mois. Ça et la fonction Genius d’Itunes qui, sans forcément être géniale, – éh éh éh – fait le boulot.
Mais j’ai quand même une part de responsabilité vu que je ne me suis pas réellement tenu au courant des nouvelles sorties. Sorties que j’ai pu rattraper y a pas si longtemps, grâce à Playsound, le Graal des sites consacrés à la scène rock.
Voyons tout de même ce que je peux en tirer.
Plus tôt dans l’année avec Of Monsters and Men, puis le retour de Mumford and Sons après deux ans d’absence et la montée en puissance de The lumineers sur les ondes radio, je peux vous certifier que 2012 aura été mon année d’initiation au Folk Rock. La recette est simple, terriblement entrainante et parfaite pour se vider la tête.Certains s’accordent à dire qu’ils ne font que surfer sur la vague hipster, perso ça m’est bien égal et c’est certainement le genre de truc que j’écouterai encore dans 10 ans. Avec plaisir. Dans un genre totalement autre, Imagine Dragons aura fait très fort cette année. Première album, premier succès. Allant même jusqu’à me surprendre sur un terrain que je pensais bien connaitre.
Mélange de sonorité électriques, d’hymnes à la joie et de riffs bien maitrisés, on ne peut qu’apprécier ! D’ailleurs, s’ils sont capables de nous ressortir un album de cette qualité, je veux bien attendre le temps qu’il faudra. Lorsqu’il est question de chansons que l’on prend la peine d’écouter attentivement, Saez se pose là.
Avec un triple album sorti cette année, un autre qui devrait plus tarder, des textes toujours aussi bien écrits et des accompagnements en totale harmonie avec le reste, on peut dire qu’il est en forme.
Bien sur, ça reste du Saez, donc si vous pouvez pas blairer ce qu’il a fait par le passé, c’est pas la peine de vous jeter sur celui-lui. Sinon, foncez ! Bien qu’ayant déjà fait leurs preuves depuis un moment, My Chemical Romance ne cesse d’innover et d’étonner. Et ce qu’ils ont sorti récemment ne fait pas exception à la règle.
Surprise, non pas par leur retour, largement attendu, mais par la façon :
dix titres révélés deux par deux pendant cinq mois.
Dix titres composés avant Danger Days, il y a quatre ans.
Dix titres ressemblants à un album sans vraiment en être un.
Dix titres portants une histoire.
Et dix titres gentiment mis à votre disposition sur youtube.
Puis il y a tout les autres, que je ne peux nommer, par manque de place et de réelle nouveauté. Des albums par forcément très homogènes, pas forcément très marquants, mais qui méritent tout de même qu’on y jette une oreille. Au moins une fois.
On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher.