On y était : Lindi Ortega au Divan Orange

Publié le 30 janvier 2013 par Swann

En pleine tournée nord-américaine, Lindi Ortega, a fait un arrêt à Montréal, la capitale mondiale de la poutine, comme elle nous dira en riant. Arrivée à 22h30 sur la scène du Divan Orange, Lindi s’est installée avec ses quatre musiciens sur scène devant un parterre installé dans le style cabaret-saloon.

Souriante, et vêtu de ses fameuses « little red boots », Lindi et une partie de Dustin Bendall & The Smokes grimpent sur scène face à un public de connaisseurs.

Ouverture avec le dynamique Don’t Wanna Hear It. Et première surprise, la voix de Lindi est vraiment exceptionnelle en live. On y perçoit beaucoup plu de sensibilité que dans ses enregistrements studio. L’alchimie entre les membres du groupe est bonne, ça discute, ça se regarde, et le son produit est remarquable, tout se juxtapose à merveille.

Enchaînement avec Demons Don’t Get Me Down, beaucoup un titre plus jazzy-blues. La violoniste Kendall, que Lindi appellera sa « sirène » ajoute vraiment une touche fraîche et énergique, notamment sur Lead Me On. Quel rythme et vicacité sur cette chanson où Lindi raconte sa relation avec un petit-ami qui l’a considérait comme un « horse ». Le public répondra en choeur « cheval » quand celle-ci demandera comment ce mot se dit en français.

« Is everyone having a très bien time ? » demande Lindi entre deux chansons. Elle parvient très rapidement à nouer un lien entre elle et son public. Elle lance même soudainement « crème brulée » qui fait rire la foule, juste comme ça, juste parce que c’est l’un des mots français qu’elle connaît. Pimpante et rigolote, Lindi poursuit son show avec The Way You Die et change d’instrument pour interpréter Heaven Has No Vacancy. Apparaît alors son « cheater banjo », un banjo qui n’en est pas vraiment un, mais quand même.

Le groupe entame les premières notes de Murder of Crows, et je peux le dire avec certitude maintenant, c’est bel et bien ma chanson préférée de son dernier album. Changement d’ambiance avec le très romantique Cigarettes & Truckstops qui a donné son nom à son dernier album.On arrive doucement à la fin du show. C’est donc tout naturellement que Lindi nous fait une première reprise de Johnny Cash que la salle chantonne avec elle. Lui c’est le Man in Black, elle la Woman in Black, comme elle ne manque pas de nous souligner. Va pour une deuxième reprise de Johnny. C’est bien son père spirituel.

Elle revient pour trois titres en bis. Une nouvelle composition I’m Okay, Use Me son titre de « public service announcement » et Mercedes Benz reprise de Janis Joplin qui cloture la soirée.

Désormais c’est un fait avéré, Lindi Ortega est bel et bien la fille de Johnny Cash et Nancy Sinatra. Plutôt la fille de Johnny Cash et Wonderwoman plaisantera Lindi. Enfin juste pour les red boots ajoutera-t-elle. Et nous on y croit.

Lindi sera bientôt en tournée en Europe !