La semaine passée, la presse américaine a dévoilé les messages de haine raciale trouvés par les agents de construction sur le site du nouveau World Trade Center. Cette semaine, le journal « Daily news » arborait une Une au vitriole.
Le graffiti ci-dessus = N.W.O. (None White only)
Les noirs, les juifs, les femmes ; ce n’est même pas la liste complète des groupes pris pour cibles par les graffitis sexistes et racistes découverts dans les toilettes du nouveau World Trade Center à New-York. Le Daily news rapporte que les ouvriers avaient pour ordre de simplement repeindre sur le travail des vandales. Mais l’histoire est vite venue aux oreilles de tous ; un graffiti ne signifie peut-être rien, mais des dizaines, et de mains différentes…
Le graffiti ci-dessus : « Les « N » ne mangent pas les sexes des filles noires car ils puent »
Les ouvriers disent qu’ils ont sans cesse affaire à ce type de racisme silencieux et l’un d’eux a attesté :
« Demandez à n’importe quel noir dans le travail qu’on fait et il vous dira ‘Qu’est-ce qu’on peut y faire ?’ Vous parlez, vous vous faîtes virer »
Les autorités ont décidé d’installer des caméras et d’ouvrir une enquête. Ils ont également pris des photo de l’ensemble des dégradations.
Les travailleurs noirs étaient absolument furieux mais ont indiqué qu’ils n’osent plus se plaindre lorsqu’ils rencontrent l’usage du mot « N ». Un de leurs collaborateurs blancs a dit que les gens qui avaient écrit tout ça étaient juste des idiots.
Le bon point ? Un article récent nous prouvait que le kkk est encore en vie. Mais si les gens qui ont fait ces graffitis avaient quelque chose d’intelligent à dire, ils n’auraient pas eu à écrire.
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Source : nydailynews.com