De nouveaux rebondissements remettent l’attribution des licences 3G sur le devant de la scène médiatique.
Ainsi, on apprend que l’Elysée ne serait plus favorable à l’attribution d’une quatrième et dernière licence d’exploitation pour la 3G, mais serait plutôt enclin à un découpage sous forme de lots. Une opération qui ferait les beaux jours des opérateurs déjà en place, Orange, SFR et Bouygues Telecom.
On ne peut que regretter que le gouvernement, probablement fortement influencé par les lobbies des 3 opérateurs téléphoniques, ne suive pas la décision du conseil d’état, qui autorisait un 4e opérateur à étaler le paiement des quelque 619 millions d’euros demandés pour l’attribution de la licence. Free pourrait donc voir son dossier tout simplement recaler.
Pourtant, de nombreux organismes se sont prononcés pour l’acquisition par un quatrième opérateur de la licence 3G afin de relancer la concurrence dans un secteur oligopolistique, comme l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), la commissaire européenne Viviane Reding, ou bien les consommateurs, par l’intermédiaire de l’UFC-Que Choisir. “Créer le même oligopole dans la 3G que celui qui existe déjà dans le GSM serait scandaleux du point de vue des consommateurs“, estime Julien Dourgnon de l’UFC-Que Choisir.
Bref, une nouvelle fois, les consommateurs risquent encore d’être les dindons de la farce et se voir imposer les forfaits des 3 opérateurs principaux en France, dont les pratiques commerciales et concurrentielles sont des plus douteuses.