24 heure chrono pour faire une BD

Par Casedepart @_NicolasAlbert

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(Environ 4h du mat’ heure française)

Angoulême commence, comme chaque année, avec les 24 heures de la BD. Depuis hier soir, des auteurs professionnels ou amateurs tentent de réaliser, chacun dans leur coin, une BD en moins de 24h.

La contrainte de cette année: l’histoire doit se dérouler sur une durée intégrant 24 unités de temps : secondes, heures, jours, années…

L’événement existe depuis 2008, et il a même déjà sa parodie, les 23h de la BD. De nombreux auteurs y participent. Cette année, on compte environ 115 professionels, 140 amateurs, et à la louche 250 étudiants d’école d’arts, soit un total d’environ 500 zombies qui tentent de relever le défi. Tous n’y réussiront pas. A mi-parcours, certains auteurs ont déjà jeté l’éponge ou rendu une immonde merdouille baclée, visiblement peu inspirés par le thème.

Chaque année, l’événement apporte son lot de très bonnes BD, cachées au milieu de monstruosités sans noms. Évidemment, on surveillera en priorité les professionnels ou les blogueurs connus, qui ont déjà fait leur preuves.

- Parmi ceux dont il faudra lire les BD, quel que soit le résultat:

Boulet a désormais l’habitude de rendre une excellente BD à chaque édition (exemple avec celle de l’année dernière, Hilarante: Le Ténébreux). Et en plus, il livetweet l’événement. Mais pour l’instant, rien n’a été uploadé sur le site officiel. Faudra sûrement attendre le dernier moment.

Simon Léturgie, parce qu’avec de la chance il sera suffisamment bourré et il dessinera enfin la fin de Polstar, qu’on attend depuis 2002.

Julie Maroh, prix du public à Angoulême 2011 pour « Le bleu est une couleur chaude », est également dans la liste, et on attend sa contribution avec impatience.

Marie Spénale, parce que bien qu’étudiante elle avait gagné le prix révélation blog BD il y a un an.

Parmi les BD déjà terminée et pas trop mal:

- Li Lung-Chieh, qui raconte 24 secondes de violente confrontation ordinaire.

- Alex-Imé, qui ne sait pas quoi raconter et mais le raconte avec un trait pas trop dégeulasse et quelques Philémoneries.

[Note: En parcourant les pages, on trouve plein d'autres auteurs, souvent étudiants, qui jouent la carte du "j'ai pas d'idée alors je raconte que j'ai pas d'idée". Ohé, les jeunes: raconter ça, c'est aussi imaginatif que de finir par "Ho en fait ce n'était qu'un rêve".]

Parmi celles pas terminées mais qui s’annoncent lisibles, voir sympas:

- Grégoire Berquin, qui raconte avec force et simplicité un accident

- Léonie, qui d’un joli trait de crayon raconte le passage à l’âge adulte d’un jeune chevalier

- Fifi, qui dessine le making-of de la BD qu’il ne dessinera pas

- L’attendue parodie de la série « 24″ par Nathan Schreiber

Il reste une dizaine d’heures aux différents auteurs pour terminer leurs BD. On mettra à jour ce post en fonction des trouvailles. Revenez plus tard, et n’hésites pas à proposer vos propres coups de cœur en commentaires !

L’événement est également à suivre sur twitter, via le mot-dièse #24hBD.