des vols d’oiseaux, des vols d’étoiles, défient la tempête,
la pensée dessine le retour de l’instant unique.
Soudain, la peau et la toile de chair hurlent,
comme un nouveau-né, terrifié,
goulûment. Les tissus enflent pour devenir
l’humus de la mort, chair d’homme,
une vague opaque balaie les châteaux de sable
bâtis par les pensées.
Jamais le plus ardent des poèmes n’élucidera
l’aigre et furtive jouissance des sens.
***
Pentti Holappa (né en 1927) – Les mots longs (Pitkiä sanoja, 1980) – Traduit du finnois par Gabriel Rebourcet