Il est toujours plus facile de parler de livres drôles ou fantastiques sur une chronique. Je fais l'idiote, je vous ensevelie de blagues vaseuses, et les "ours lubriques" sont clairement des arguments de lecture convainquants ! (Qui résiste à des ours lubriques ?) Et il est vraiment plus difficile de vous parler de livres au sujet dur et douloureux. Parce que d'une part peu de gens osent se lancer dans un livre difficile et douloureux, ils préfèrent l'amûûûr, l'aventuûûûre et l'humûûûr (bon ok j'arrête). Pourtant les romans difficiles, qui traitent de sujets ardus et douloureux sont souvent les meilleurs chefs-d'oeuvre. Par exemple, j'ai cherché en vain pendant trois jours comment introduire ma lecture de Wilderness de Lance Weller aux éditions Gallmeister dans une chronique. Je faisais toujours la même entrée en matière, titillant votre système lacrymal avec de belles envolées lyriques sur les flocons et la froidure de l'hiver, les thés chauds et les félidés aux doux coussinets, ou bien l'entrée tapageuse où vous pouviez m'imaginer affublée d'un nez rouge à faire des prouts d'aisselles en me gaussant grassement. J'ai rarement autant effacé et réécris mon texte, me disant "diantre, Guixxx, on dirait Elie Semoun, le niveau baisse, quelle déception". C'est tout simplement que l'inspiration ne vient pas à tout moment. Car vous croyez peut-être, lecteurs, que le sens de la formule est inné pour une Guixxx. Que nenni ! La Guixx a essayé de nombreuses fois d'écrire carrément des ROMANS, buttant sur un style plus que moyen, qu'il a fallu peaufiner et qui reste aujourd'hui approximatif, parfois lourdingue, mais quand même assez cool. (Allez quoi, je me lance des fleurs sinon je vais me mettre à perdre confiance en moi et j'arrêterai totalement ce blog et vous serez triste et vous pleurerez et il y aura des accidents voyageurs sur la RATP à cause de moi et les gens regarderont leur montre en disant "il aurait pu choisir un autre jour quand même" parce qu'ils seront en retard au boulot... ou pas, heureusement.)
Il est toujours plus facile de parler de livres drôles ou fantastiques sur une chronique. Je fais l'idiote, je vous ensevelie de blagues vaseuses, et les "ours lubriques" sont clairement des arguments de lecture convainquants ! (Qui résiste à des ours lubriques ?) Et il est vraiment plus difficile de vous parler de livres au sujet dur et douloureux. Parce que d'une part peu de gens osent se lancer dans un livre difficile et douloureux, ils préfèrent l'amûûûr, l'aventuûûûre et l'humûûûr (bon ok j'arrête). Pourtant les romans difficiles, qui traitent de sujets ardus et douloureux sont souvent les meilleurs chefs-d'oeuvre. Par exemple, j'ai cherché en vain pendant trois jours comment introduire ma lecture de Wilderness de Lance Weller aux éditions Gallmeister dans une chronique. Je faisais toujours la même entrée en matière, titillant votre système lacrymal avec de belles envolées lyriques sur les flocons et la froidure de l'hiver, les thés chauds et les félidés aux doux coussinets, ou bien l'entrée tapageuse où vous pouviez m'imaginer affublée d'un nez rouge à faire des prouts d'aisselles en me gaussant grassement. J'ai rarement autant effacé et réécris mon texte, me disant "diantre, Guixxx, on dirait Elie Semoun, le niveau baisse, quelle déception". C'est tout simplement que l'inspiration ne vient pas à tout moment. Car vous croyez peut-être, lecteurs, que le sens de la formule est inné pour une Guixxx. Que nenni ! La Guixx a essayé de nombreuses fois d'écrire carrément des ROMANS, buttant sur un style plus que moyen, qu'il a fallu peaufiner et qui reste aujourd'hui approximatif, parfois lourdingue, mais quand même assez cool. (Allez quoi, je me lance des fleurs sinon je vais me mettre à perdre confiance en moi et j'arrêterai totalement ce blog et vous serez triste et vous pleurerez et il y aura des accidents voyageurs sur la RATP à cause de moi et les gens regarderont leur montre en disant "il aurait pu choisir un autre jour quand même" parce qu'ils seront en retard au boulot... ou pas, heureusement.)