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Un dimanche à Fort de France : récit culinaire

Publié le 29 janvier 2013 par Gercap @GCapgras
Un dimanche à Fort de France : récit culinaireCe dimanche 27 Janvier j'ai décidé de ne pas faire à manger et de sortir déjeuner à midi avec ma mère. Je me dis que même si "la Martinique n'est pas une destination shopping", je pourrai déjeuner sur Fort-de-France tranquillement dans un restaurant digne de ce nom. Alors d'emblée, je me dis que j'évite les fast-food (en semaine je connais), j'évite les ports comme "Le Deck", "Cap Salomon", "le Foyal" ou encore et surtout "Hippopotamus"... oui parce que les repas sans saveur ou les serveuses qui ne connaissent pas un minimum de ce qui se fait dans l'établissement ce n'était pas pour moi (et ni pour ma mère). Où donc aller? Les "bons" chinois sont fermés ou pris d'assaut pour des évènements privés, les bonnes tables sont fermées sur le centre, même "la Brasserie du Théâtre" à la Cour Perrinon (coeur de ville) est fermé. La Brasserie n'est ouverte que le vendredi et samedi soir depuis quelques temps, au passage. Une heure à tourner entre Fort-de-France et Schoelcher ; et même les manifestations carnavalesques ne suffisent pas à inciter à ouvrir. Finalement, je m'interroge : on n'a pas le shopping, on n'a pas le culinaire sur le centre, on n'a pas de taxico ou taxis de places en nombre le week-end... que vient donc trouver ou faire un touriste ou un croisiériste ? Un dimanche à Fort de France : récit culinaireJe sais que le dernier bateau c'est le samedi, mais vous savez, les touristes venant dans les iles voisines viennent aussi par avion. Que trouvent ils? Je pense en grand en écrivant "RIEN". Notre "Poupée Barbie" (comme appelée dans les couloirs de l'Hôtel de Région) qui succédée à la "Grande Dame" au CMT a fait un bon boulot en ramenant le touriste sur nos terres, par bateau et par avion jusqu'à Roissy... mais fort reste à faire à Fort-de-France Ville Capitale pour attirer ! La Tour Lumina va nous éclairer qui sait... Alors oui, les plages, la nature, les rivières et les forêts sont des atouts mais toutes les destinations voisines font ce qu'il faut pour attirer dans la Capitale, et ce même en dehors des périodes festives. Un autochtone ne peut trouver une bonne table un dimanche midi sur le centre. Finalement, 3 choix s'offraient à moi : fast-food, chinois à emporter (pas de qualité) ou aller en commune... 13h étant déjà là et vu le temps couvert j'ai opté pour le chinois, qui au final n'était pas si fameux. Si j'avais su que je ne trouverais rien de concret, je serais descendu dès midi sur Cap Chevalier dans un resto... L'effort pour redonner un digne blason à Fort-de-France et à la Martinique se doit d'être collectif. Certes, les dirigeants ont une grande responsabilité mais les commerçants aussi. 
Un dimanche à Fort de France : récit culinaireSavoir faire vivre son économie, son île, ses établissements est un gage d'expansion et de rentabilité. Que chacun se bouge pour y arriver et ainsi chacun à son niveau pourra faire évoluer les choses.

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